London Bridge is Falling Down
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Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
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Lyse Akrings

Lyse Akrings


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MessageSujet: "Cashing" [Libre]   "Cashing" [Libre] EmptySam 14 Aoû - 1:41

    Accoudée au bar, elle venait de s'y dégager pour faire un tour dans l'immense pièce presque vide du casino. A cette époque de l'année et en fin de soirée, seuls les plus fous restaient sur les machines pour récolter et perdre les derniers sous qu'ils leur restaient. L'argent mais pour quoi faire? Se remplir les poches, se remémorer le bon temps où on riait à Londres. Maintenant, monnaie que l'on cherche sans savoir quoi faire avec au fond. Plus rien ne s'achète, tout se troque.
    Pas de sécurité, tous le monde vole dans la poche des autres. Les regards tellement virés sur les machines qu'on ne sent même pas un inconnu qui frôle légèrement les poches arrières. Puis de toute façon, qui voudrait chercher des noises quand l'autorité même peut vous tuer à la sortie pour faute?

    Ce fut donc avec un verre à la main que Lyse frôla une table où quelques hommes perdaient éternellement au poker. Incapable d'avoir une quinte ou de faire jouer la chance à leur profit. Non, personne ne savait bluffer, ni même gagner. Abandon, abandon. Une table plus qu'inutile. Alors qu'elle dépassait la table, une main étrangère frôla sa cuisse. Grasse, sale, les ongles rongés. Pas besoin de se retourner pour que le contenu de son verre parte de la même façon sur le visage du client. Manière, voilà ce qui lui manquait pour commencer. Sans même écouter les jurons de l'homme, elle se dirigea vers une autre personne bien plus sage pour lui effleurer le dos par son verre encore en main. Une démarche nonchalante, une hanche qui se balance légèrement. Un regard en arrière aura suffit pour que l'autre le suive, lui laissant le temps de ramasser sa maigre cagnotte avant de s'extirper dans un coin sombre. Assez pour que Lyse attrape sa veste entre ses doigts pour l'attirer vers elle, glissant progressivement dans ses poches pour en piquer quelques pièces. Assez pour les échanger et se payer un autre verre. Un fin sourire aux lèvres, bien vite remplacé, arraché.

    [...]

    Quelqu'un venait de faire sauter une machine, hurlant qu'il avait gagné la plus grande loterie de la salle. Vrai ou pas, les gens commencèrent à s'agglutiner la bas, délaissant leur propre poste espérant acquérir beaucoup plus en suivant la troupe. Discrètement, Lyse glissa de son tabouret, délaissant son verre pour prendre quelques sous de ses maigres doigts et les prendre dans la poche de sa veste. Plus elle dépassait les machines, plus ses poches se remplissaient, repoussant à chaque fois son maigre sourire un peu plus loin, plus longtemps. Presque fière, elle semblait flotter dans les airs avec ses pauvres talons avant que l'élan de sa main fut soudainement interrompue.
    Un homme, d'un corpulence moyenne mais avec assez de poigne forçait son attention et son envie de lui faire perdre du temps. Lyse ne tenta pas de se débarrasser de ses mains putréfiées mais osa lever son regard vers le sien avec une seule idée. Question?

    "Une pute sans mac? Facile."

    Le coup de feu parti alors près de son oreille, les faisant quasiment siffler alors que le casino flambait. Qu'importe les hommes, des agents, des pro chaos, ils semaient le même regard sur chaque visage qui se rendait compte que la pilule du bonheur ne marchait pas très longtemps au casino. Une lumière s'éteignit tandis que les marches du casino étaient dévalé en trombe par des pieds lourds mais agiles. Personne n'osait bouger, de peur d'être tuer par derrière. Non, personne ne devait fuir, le monde était asservit et le serait encore longtemps par ses hommes.

    "Je les veux toutes"


    Une voix sourde, un ordre des plus vicieux venait de s'élever du centre. Pas d'autre bruit ne vint alors perturber le respect de l'acte. Quelques femmes hurlèrent tandis qu'on les amenait petit à petit, comme si on les choisissait parmi des rangées. De vulgaires objets de valeur, qu'on évalue par le regard, souvent trop mal placé. Les femmes d'âge trop mûres étaient automatiquement relâché dans un coin pendant que les quelques femmes mariés étaient enlevé de leur amant. On passait devant Lyse sans forcément la voir, faisant preuve de retenu pour ne pas se faire livrer aussi facilement. Les cheveux devant ses yeux noirs, elle resserra les pans de sa veste pour paraître plus innocente, trop innocente. Elle vit pourtant du coin de l'œil que l'élégant jeune homme, qu'elle avait abordé plus tôt, l'observait avec insistance, comme s'il craignait qu'on lui enlève également son plan de soirée.
    Trop tard pour le faire tard, ce fut une grosse paire de bras qui l'extirpa de son coin, la faisant glisser dans la rangée des femmes tremblantes de peur ou autre. Sa veste s'entrouva sous la tension, libérant également sa crinière. Elle n'avait pas sa place ici, à ce qu'on l'amène au prince ou au roi pour qu'elle n'ait plus la notion de sa liberté. Elle savait qu'elle réussirait à partir en leur donnant ce qu'elle voulait et non ce qu'il voulait.

    Nullement intéressée par la suite, elle sut tout de même être attentive aux pas de l'homme alors qu'il s'avançait vers son "bétail de luxe". Qu'importe la destinée de ce groupe, cette descente n'aurait pas eu lieu ici sans bonne raison à cette heure ci. Ils cherchaient quelqu'un en particulier et il s'agissait certainement du camp adverse. L'homme s'arrêta à une personne près de Lyse alors que son odeur emplissait déjà ses narines. Infecte. La claque tinta aussi fort que le coup de feu, surprenant quelques jeunes femmes près d'elle, faisant vaciller la voisine de Lyse.



[N'importe qui peut y répondre, j'ai juste eu une idée à développer.]
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Hannibal Edenless

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MessageSujet: Re: "Cashing" [Libre]   "Cashing" [Libre] EmptyVen 10 Sep - 21:32


  • Hannibal ne savait pas quand exactement avait commencé cette aversion pour Kurd, mais en tout cas, en ce moment-là, elle était bien présente. Trop présente. Cette aversion-là lui retirait son petit sourire en coin et l'empêchait de fumer tranquillement son cigare.
    Malheureusement, il avait passé un pacte. Un pacte avec les Agents du Chaos et donc, il n'avait pas vraiment put refuser que l'un d'eux siège ici en ces heures sombres où les rebelles semblaient prendre toujours plus d'importance. Au début, même, il avait trouvé que c'était une bonne idée, d'avoir un Agent du Chaos sur-entraîné sous le coude. Mais tout le problème était là : Kurd n'était pas vraiment 'sous son coude'. Au contraire, on aurait cru qu'il mettait un point d'honneur à lui désobéir. Parce qu'il savait qu'Hannibal ne pourrait rien faire contre lui sans être aussitôt arrêté et torturé par les Agents du Chaos. Alors cette tête brûlée suivait son envie du moment : il invitait des filles à boire un verre sur le compte du maître du casino, il discutait, il frappait des gens selon son humeur avec ses copains. Enfin bref, tout ce qu'il fallait pour courir sur les nerfs d'acier d'Hannibal.

    Ce soir-là, en revanche, semblait plutôt calme... Les gens jouaient et perdaient, des filles se baladaient entre les hommes, une soirée normale au casino... Jusqu'à ce que, dans son bureau à l'étage, le téléphone sonne. Le jeune homme regardait alors ses factures d'alcool quand, d'une main distraite, il porta le combiné à son oreille :

    - Hannibal Edenless, fit-il d'une voix monocorde.
    - Nous entrons dans le casino. Une rebelle s'y cache, nous devons absolument l'arrêter.
    - Pardon ! s'exclama le directeur, mais son interlocuteur avait déjà raccroché.

    Hannibal reposa le combiné le plus calmement possible, mais il sentait très bien sa main trembler de rage. Il soupira. Il lui fallait ça. Vraiment. Que faisait donc Kurd ?!
    Le directeur du casino claqua des doigts et un de ses gardes du corps lui apporta un cigare et l'alluma. Tout de suite, le tabac réussit à le calmer un peu. Un rapide regard vers son autre garde du corps et quelques secondes après, on lui apportait son holster. Contrairement à beaucoup de personnes dans Londres, il n'aimait pas porter une arme sur lui, 24 heures sur 24. Ça le gênait.
    Puis, le jeune homme aux cheveux blonds se leva et, entouré des deux molosses qui assuraient sa protection, il descendit. Kurd allait entre des nouvelles de lui. Des nouvelles très très déplaisantes.

    Dans son habituel costume sur mesure gris clair, ses longs cheveux, libres dans son dos et ses lunettes rondes, Hannibal descendit dans la salle de jeu du casino, le théâtre social. Ses yeux mirent un petit moment avant de s'habituer à l'obscurité qui régnait. Il dut prendre une autre bouffée de son cigare pour se calmer. Les Agents du Chaos avaient envahi son bâtiment sans lui demander la moindre permission... Soit.... Les lumières avaient étés coupées, soit, ses clients, traités comme du bétail, soit... Il aurait pu en venir là lui aussi. Mais, ce qui le dérangeait plus, c'était qu'on ne l'avait même pas mis au courant ! Ses lèvres se serrèrent sur son cigare de dépit et d'énervement.
    Balayant la foule du regard, il ne tarda pas à trouver Kurd. L'homme en question était tout son contraire : très grand, musclé grossièrement, son uniforme toujours un peu ouvert et négligé, ses cheveux étaient courts et bruns et tout ce qui se rapportait à la galanterie ou à la délicatesse lui était inconnu. Toujours suivi de ses gardes du corps, Hannibal vint à sa rencontre, le visage inexpressif, comme lorsqu'il était en colère. Le Kurd en question se détourna des jeunes filles qu'il observait pour le regarder et recevoir la fumée du maître du casino dans le visage. Geste de mépris ultime.

    - J'attend des explications, fit tout simplement l'héritier Edenless.
    - C'est elle, c'est la rebelle ! lui répondit Kurd, lui montrant du doigt la jeune fille qu'il venait de gifler.

    Encore une marque de manque de politesse. Hannibal leva les yeux au ciel :

    - Je pense qu'un peu de lumière serait utile à votre jugement.

    D'un geste, il dépêcha un garde du corps pour aller rallumer toutes les lumières ou en trouver de nouvelles. Hannibal commençait à se sentir tout à fait mal à l'aise dans le noir, la foule immobile et presque invisible, apeurée par les Agents du Chaos armés. Le casino avait connu de meilleures publicités.
    Soudain, il se rendit compte qu'il était un peu trop proche de la ligne de jeune femmes qui semblait intéresser Kurd. Il fit un pas sur le côté et se tourna à nouveau vers son associé :

    - Et que veut donc dire ce traitement ? Notre équipe aurait très bien pu reconnaître la Rebelle avec son portrait robot comme elle le faisait toujours. Cette intrusion est tout simplement inacceptable, Kurd !

    L'héritier Edenless tira à nouveau sur son cigare. Il ne pouvait pas se laisser emporter par sa colère ainsi. Non, il devait rester stoïque à tout prix.


    [Désolé pour la piètre qualité, ça fait un petit bout de temps que je n'ai pas fait de RP avec ce personnage...]
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Lyse Akrings

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MessageSujet: Re: "Cashing" [Libre]   "Cashing" [Libre] EmptyDim 12 Sep - 6:34

    Elle ne tarda pas à virer son regard sur le sol crasseux du casino lorsque les lumières furent plus vive, calmant l'excitation indécente qui régnait dans la grande pièce. Oreilles aux aguets, elle n'accorda plus d'attention à sa voisine qui avait vacillé à ses cotés mais sur les différentes personnes présente pour cette réunion des plus cordiales. Le grand baraqué semblait être le larbin tout droit sorti des clichés. Grand, imposant, plus brutale qu'intelligent. Un homme de cro-magnon qui ne servait qu'un seul homme comme fidèle toutou.

    Son attention ne tarda pas à se focaliser sur des pas plus doux, plus feutré et bien plus calme que le reste du monde. Sa voix ne lui était que des plus familières, comme si elle avait déjà entendu son écho dans le casino. Si sa démarche se faisait presque féline ou féminine, Lyse ne put s'empêcher de relever son visage vers l'inconnu si familier. Les yeux plissés par une lumière dont elle n'était pas habituée, elle profita du fait que le larbin lui tournait le dos pour observer le nouveau venu.
    Pas forcément un nouveau venu, tous le monde savait à quoi ressemblait le maître du casino pour connaître son profit tiré de l'établissement. Trainant dans la nuit, les plus avisés savaient à qui s'adresser pour obtenir plus de pouvoir. Si la descente avait bien eu lieu, le patron du casino était forcément au courant et de la partie. La jeune femme soupira silencieusement en se demandant par quel moyen elle pourrait passer inaperçu pour sortir de ce trou. Après tout, il ne semblait y avoir aucune coordination entre eux. Si le dénommé Kurd venait d'enfreindre quelques ordres soient-ils, le directeur n'avait pas l'air réjouit de ses actes. Le chaos à proprement dit n'allait pas tarder à tourner en sa faveur. Sauf si la rebelle était puni pour montrer l'exemple au meilleur des citoyens, ce qui risquait bien de compliquer les choses. Ne jamais se frotter dans la gueule du loup.

    Elle observa du coin de l'œil l'autre jeune femme qui n'avait pas perdu son temps pour se redresser, la tête haute. Kamikaze qu'elle était, son regard fut emprunt de fierté non sans une once de peur dans ses yeux. Elle savait que son heure était proche, elle ne pouvait pas échapper à cette horde d'homme beaucoup plus nombreux qu'elle.

    Voyons Kurd, on ne t'a jamais apprit qu'il ne fallait pas montrer du doigt? Tu mériterais qu'on te les arrache jusqu'au dernier pour ça.

    Une voix qui tremblait de peur jusqu'à la dernière syllabe. Même Lyse aurait pu mieux faire pour le coup. La provocation ne serait pas sa meilleure arme alors qu'elle était asservit par les agents. A genou, la lèvre fendue par la gifle, elle semblait juste vouloir gagner du temps en attendant. En attendant quoi? Était-elle trop stupide pour vendre d'autres de son clan présent dans la pièce? Peut-être qu'elle n'était effectivement pas seule.
    Lyse remua légèrement la tête, comme pour remettre une mèche qui s'était pointé devant ses yeux, lui gâchant l'observation de la situation. L'attention d'un jeune homme assis non loin fut porté sur elle sans qu'il se rende compte qu'elle lui avait prit tout l'argent qu'il avait amassé ce soir dans un baiser loin d'approuver la chasteté. Aussitôt, il avança au centre de la pièce, se positionnant derrière Edenless comme pour divertir ce dernier par la provocation de la Rebelle.

    Elle correspond au portrait robot que nous avons établis. Il ne s'agit que d'une sous fifre sans importance malgré tout mais nous devrions nous occuper d'elle. Ici même. Pour les autres, nous pourrions nous amuser un peu, avec votre permission Monsieur le Directeur.

    Pervers. Un respect dans l'ironie. Voila ce qu'ils étaient pour la plupart. Lyse esquissa un maigre sourire qui n'annonçait rien en particulier. Mais elle savait qu'elle saurait se tirer d'affaire à présent. Plusieurs agents pourraient la reconnaître par sa démarche et son regard, elle pourrait partir avec son du. L'homme venait de la citer implicitement pour qu'elle fasse partie des nombreuses autres femmes qui serviraient de divertissement après cette descente. Mais il s'agissait là de son terrain où elle était maîtresse du jeu.

    La Rebelle a ses cotés commença à trembler des mains, secouée par le sort qui l'attendait. Elle servirait d'exemple sans que personne n'aurait pitié d'elle. La compassion n'existait point dans ce monde et Lyse savait qu'elle allait donner son dernier souffle dans une totale soumission. Elle n'était qu'un pion, dans le même genre que tous les autres agents et rebelles.
    Pourtant, la jeune catin ne put s'empêcher de porter son regard sur le directeur qui, jusque là, avait l'air plus gêné qu'on vienne troubler la tranquillité superficielle de son casino. Quoi qu'il fasse de toute manière, cet endroit n'aurait plus la même notoriété qu'il avait eu par le passé. Le blond de sa crinière contrastant avec tous le reste, il ressemblait presque à un ange descendu du ciel auquel on aurait doté un autre rôle à présent. Lyse allait pouvoir savoir quel genre de rôle qu'il aurait dans cette même pièce. S'il était une pièce maitresse ou un simple subalterne de cette société. Décidant alors de tirer profit des dernières paroles, elle racla doucement sa gorge avec une certaine grâce, amenant plusieurs regards vers elle. Elle sentit plusieurs picotements sur son cou, la réconfortant dans ses intentions. Certains l'avaient reconnus, étalant sans intelligence un sourire sur leurs lèvres ronceuses. Encore un peu et ils n'allaient pas tardé à appuyer la brillante idée de leur collègue. Le profit, les femmes, la domination écrasante.

    Sans savoir si elle allait peut-être détacher l'attention qu'ils avaient pour la Rebelle, Lyse n'observait que le directeur, sans crainte de devoir le regarder dans les yeux. Elle voulait voir son regard, relever le moindre détail qui lui prouverait qu'il était loin d'être aussi calme par cette situation. Il semblait être le seul à avoir gardé ses apparences de haute société, son parfum exquis emplissant déjà ses narines. Ils ignoraient tous son nom mais pas ce qu'elle incarnait à cet instant. Elle aurait pu être la vulgaire fille qu'on pouvait coincé contre un mur quand bon on le voulait mais c'était bien elle qui obtenait ce qu'elle désirait à chaque instant. L'attention, la possession avant de dépouiller chaque pelote de laine.
    Ce soir, c'était Son regard qu'elle voulait qu'il pose sur elle. Et ce, pour le restant des festivités. Il n'allait certainement pas laisser les agents détruire la réputation du casino dans ce huit clos sans dire un mot. Alors elle voulait l'entendre de ses propres lèvres. Savoir ce qu'il pourrait en tirer dans cette descente des plus compromettantes.
    Le jeune homme s'approcha d'elle immédiatement, dépassant le Kurd qui fulminait par les précédentes paroles de la Rebelle. Son regard semblait s'animer d'une lueur qu'elle ne connaissait que trop bien, détaillant chacune de ses formes et d'une veste qui dévoilait la pâleur de sa peau. Sa main se rapprocha de son menton alors qu'il la contournait pour se positionner derrière elle. La glissant dans ses cheveux noirs, Lyse ne lâcha pas pour autant son attention sur le Directeur. Indifférente à l'élégance du jeune homme, celui-ci ne tarda pas à observer le reste de la lignée de femmes. Silencieuse, Lyse prit l'initiative de se relever, appuyée par ses paroles.

    Sa veste retomba sur le sol, la délivrant d'un habit qui n'avait plus d'utilité. On ne devinait nullement ses formes par une robe des plus sobres mais c'était son regard qui faisait toute la différence. Sa posture était droite faisant apparaître la noblesse de son charme physique qui n'était pas donné au premier venu. Son talon claqua par la même occasion tandis que sa main frôla celle de l'homme qui retournait à sa place, près du directeur. C'était son billet de sortie. Pas un mot ne sorti de ses lèvres jusque là, se contentant de donner l'image que tous le monde voulait voir et avoir.

    Notre récompense. Ou la votre pour nous faire pardonner de cet affront ce soir.

    La Rebelle, elle, semblait en tirer partie pour se permettre de réfléchir et sortir d'une toute autre façon. Elle observa un instant la jeune libertine qui la délivrait momentanément d'une situation avant de poser son regard sur un coin de la salle encore mal éclairer. Un autre mouvement se faisait sentir, comme si la situation n'allait pas tardé à être renverser.


[Ps: Ne t'en fais pas, j'ai aussi un peu de mal à reprendre ce personnage. Me le dirais-tu si je vais trop loin dans ce RP tout de même?]
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