London Bridge is Falling Down
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERMÉ.
Merci à tous pour votre participation Wink
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Miniature Disaster [K]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Lyse Akrings

Lyse Akrings


Messages : 88
Date d'inscription : 07/09/2009

Votre personnage
Âge: 25 ans
Grade / Métier: Noble Catin Mouvante
Relations:

Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] EmptyJeu 10 Sep - 8:52

Midi ou minuit, quelle en aurait été la réelle différence si on ne sait jamais à quelle heure le soleil se couche ou se lève quand il le faut? C'était un fait indéniable à Londres, si cette ville était en ruine, son ciel l'était aussi. L'époque où l'on pouvait dessiner le contour des nuages avec les doigts étaient bien loin, à présent, il suffisait de faire un gros brouillon pour avoir la même représentation.

Méditant sur ce bout de ciel au dessus de sa tête, la jeune femme s'était installée sur la terrasse fictive du café à 2h du matin. Habitant près du centre ville, les boutiques à l'entour lui étaient facile d'accès. Mais il fallait bien s'en douter, le café était bel et bien fermé à cette heure là. Pourtant lorsqu'on appréciait chaque moment de la soirée, on ne tardait pas à revenir au café pour garder les yeux ouverts et continuer la route sous le signe d'un alcool ou d'un autre projet qui tienne debout. La soirée venait à peine de commencer... A l'abri d'un réverbère encore éclairé, Lyse sorti son attirail de tabac en attendant que son attention soit attiré par bien autre chose que l'odeur d'un vieux café.
Son corps s'adossa naturellement au poteau, épousant presque ses formes tandis qu'elle se construisait dans ce petit abri un lieu de calme et de repos.

Si elle n'était pas encore chez elle, elle avait bien conscience qu'elle ne pouvait pas rentrer tant qu'elle n'avait pas relevé le détail de la nuit qui lui donnerait satisfaction. Après avoir bu un verre à la Taverne, rien ni personne ne lui avait donné envie de bénéficier de sa soirée comme il se devait. Entre une serveuse qui se faisait tripoter malsainement dans les allées et des hommes ivres, Lyse venait de connaître un début des plus ennuyant, voir même repoussante. Or, elle ne restait pas sur une frustration pour aller se recoucher... elle se faufilait comme un chat entre les jambes des autres, elle avait ce besoin d'extirper un bout de vie, une lueur des plus désirable et charmante pour continuer sa route.
Dans sa randonnée, elle en avait oublié le froid de Londres, entre ses bâtiments délabrés et un centre ville qui s'animait égoïstement et sournoisement plus loin. Sa maigre carrure repoussa un tremblement tandis qu'elle refermait son blouson par dessus une fine robe noire, habituellement fendue au niveau d'une jambe. Ses lèvres commencèrent à miauler un fredonnement, comme pour se redonner une chaleur perdue en cours de route. Vite, ramène toi. Quelque chose, n'importe quoi, ne serait-ce qu'un chat. D'apparence calme, son esprit ne tarda pas à bouillonner lorsqu'elle entendit des cris et quelques pas qui couraient plus loin derrière elle. Peut-être un voleur, une femme battue ou la déchéance progressive de la ville qui sombrait petit à petit sous les mains du Chaos. Ou peut-être une énième confrontation entre un Rebelle et un agent du Chaos, guerre quotidienne sans aucune issus visible, du moins aux yeux pessimiste de Lyse. La jeune femme en resta impassible, comme si ce conflit ne l'atteignait pas le moindre du monde, loin d'être dans un mouvement pour ou contre. Même si elle vivait de cette ville, elle ne livrait pas bataille pour ses causes. Son but était de vivre dans ses règles, dans des conditions qu'elle déjouait en sa seule faveur.


    « It's gonna be up and down, it's gonna be lost and found »


Soudainement, elle se redressa sur ses pattes et lâcha prise sur le poteau pour arpenter sur le trottoir en direction de ses cris. Quelques bruits de verres cassés s'en suivirent tandis qu'on entendait les dernières alarmes du quartier se déclencher puis s'éteindre. Elle n'allait pas faire le pied de grue en attendant le premier venu ... non, elle irait le chercher. Elle tendis sa main vers une poubelle à moitié explosé pour éteindre son mégot et y jeter les restes en continuant son chemin sur la grande route du centre ville. Des bruits de pas attirent plus allègrement son attention. Une odeur de sang s'aiguisa dans ses narines, l'obligeant à affronter encore une fois l'insalubrité de Londres.
Elle trouverait ce qu'elle cherchait depuis quelques heures, certainement. Alors serait-ce bien une ombre qu'elle voyait se profiler au loin, allant ou pas dans sa propre direction? Ce soir, elle sera catin jusqu'au bout de ses besoins.
Un inconnu lui barra alors presque le passage pour lui adresser quelques mots bourrins qu'elle ne comprit pas, l'odeur nauséabonde de l'alcool lui sautant au visage comme simple agression. Elle l'esquiva sans même le regarder, sa concentration étant follement liée à cette ombre qu'elle suivait des yeux. Pourtant, elle tenta de ne pas se faire remarquer, gardant quelques mèches par dessus son regard pour n'attirer que le sien. Par une démarche, par un silence, par un simple regard lorsqu'elle ne fut qu'à quelques mètres.

Une lueur de défi et de provocation perla dans ses prunelles tandis que ses pas perdaient de leur vitesse. Ce fut dans un murmure qu'elle s'adressa à l'ombre imminente (visiblement un jeune homme) quand elle passa près de lui. D'une allure saine, sûre et certaine, elle fut sur le point de passer à coté de lui sans aucune attention. Elle fut certainement beaucoup plus petite que lui mais sa main ne s'empêcha point d'effleurer subtilement sans aucun attouchement la présence de l'autre, s'enivrant d'un parfum des plus familiers de Londres. Lyse n'était pas celle qui caressait et qui se laissait faire au premier regard mais ce besoin de frôler l'autre fut incontrôlable sans que ce geste soit perçu comme une attaque. L'instant d'un millième de seconde, elle s'enivra de ce parfum rempli d'angoisse et d'un charme enivrant. Un sourire se dessina sur les fines lèvres, celle du Fruit du Choas, conséquence directe de ce nouvel ère imposé par Eux.


    « Je pensais justement à vous ... »
Revenir en haut Aller en bas
Kelian Arlen
† Leader of Chaos † ~Fondateur~
† Leader of Chaos † ~Fondateur~
Kelian Arlen


Messages : 272
Date d'inscription : 29/06/2009

Votre personnage
Âge: 23 ans
Grade / Métier: Leader of Chaos
Relations:

Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Re: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] EmptySam 3 Oct - 16:36

    Midi ou minuit, mais préférablement minuit. Parce que le ciel nocturne n’avait rien à voir avec cet amas nébuleux de poussières que le jour laissait transparaître lorsqu’on levait les yeux sur la voûte londonienne. Si basse qu’elle était en journée qu’on pouvait presque s’en sentir claustrophobe; non seulement Londres était fermée sur ses quatre points cardinaux, mais son toit était également sans issu, toutes ouvertures étant dissimulées derrière cette barrière pluvieuse quasi permanente. Il y avait bien longtemps que le soleil ne représentait plus régulièrement la liberté. Du moins, pas comme la nuit le faisait. Lorsque les ténèbres venaient teindre le toit du monde, c’était une toute autre dimension qui se formait sur l’atmosphère. Un ciel sans étoile, une porte qui s’ouvrait vers l’infini qui, à lui seule, suffisait à changer l’humeur de la Terre, faire rêver ceux qui n’avaient pas de rêve. Un gouffre de liberté inaccessible, mais à peu près suffisante.

    À peine la dernière réunion de la soirée eut-elle touché à sa fin, le jeune homme ne pensait déjà plus qu’à cette liberté qui ne cessait de le narguer au-delà des fenêtres du Westminster. Entre le travail et toutes ses responsabilités, il n’avait à présent qu’une seule irrésistible envie en tête alors qu’il longeait les corridors antiques du palais : s’évader, fuir cet univers strict afin de retrouver un semblant de paix provisoire. Cette sérénité, elle était là, il la voyait derrière les murs froids de l’édifice, au-delà du bâtiment du Chaos, demeure immense et luxueuse qui lui appartenait, désormais. Oh, le Westminster était un endroit agréable. Mais luxe et confort ne rimait pas forcément avec liberté. Parce qu’il avait, outre ses privilèges, des responsabilités, aussi. D’innombrables corvées importantes et précises, mais peu attrayantes après une telle soirée de travail. Quiétude; c’était tout ce dont il avait de besoin, à présent. Au Diable ses tâches! Il dénoua sa cravate, troqua son veston à son titre contre un vêtement sans logo apparent et il disparut dans la brume londonienne, ne laissant derrière lui aucune trace de son passage. Ses responsabilités attendraient; il n’était plus qu’une ombre parmi tant d’autres.

    C’était ainsi que la soirée avait réellement débuté. Kelian défilait le long des rues du centre ville, laissant ses pas le conduire entre les dernières ruelles de l’Angleterre. Pour la mille et unième fois, le jeune homme détaillait, scrutait sa toile avec un œil critique et intelligent. Londres avait été une belle ville. D’un charme naturel, avec des paysages et des bâtiments spectaculaires; un endroit de rêve, d’une beauté attirante. S’il en était encore ainsi aujourd’hui? Cela dépendait des points de vue. Des gens accusaient la guerre d’avoir détruit un Paradis terrestre, tandis que d’autres incriminaient plutôt le Chaos. Pourtant, le jeune homme, lui, n’accusait personne. On disait que Londres avait perdu son âme; il pensait plutôt que son cœur s’était enfin montré sous son véritable jour. Un mensonge découvert qui à présent ne dévoilait qu’un désastre chaotique qui choquait les gens. Mais au moins, il était honnête, ce drame, d’où ce nouvel éclat révolutionnaire. Si franc, ne cachant à personne la douleur abusée du monde. Il le pensait sérieusement, c’était mieux ainsi et personne n’était à blâmer. S’il avait une chose à reprocher à cet univers, c’était sans doute ce manque de liberté qu’il ressentait de façon quasi permanente. Impossible d’être seul, de respirer enfin librement sans devoir ce soucier du fonctionnement de ci et de ça. Parce que même quand on se croyait écarté du reste du monde et que l’on se retirait, on était toujours suivi et épié. Kelian le savait, le sentait. Il l’avait accepté depuis longtemps, maintenant. Outre ce détail, il aimait Londres. Surtout la nuit.

    Un désordre que certains gens n’enduraient pas, de toute évidence. C’était une œuvre figée dans le temps que le Leader observait dans l’insécure nuit de septembre. Les rues étaient sales, les bâtiments délabrés et la population, complètement absente en cette soirée froide qui annonçait l’arrivée de l’automne. Lui, marchait nonchalamment dans cet univers tourmenté, regardant du coin de l’œil cet individu au visage lacéré ou encore ce prolongement qui s’étendait devant lui, sous ses pas aux échos évasifs. Une infinité de pas vers l’avant, parfois confondus avec des cris, le son régulier des sirènes qu’on n’entendait plus. Tout ce mélangeait, autant la nuit de ses bottes noires, le ciel d’un déluge à la fois humide et cendreux, peut-être même la vie de la mort. Voyez comme la monde était bien fait.
    Seulement fallait-il qu’elle se démarque, sans quoi il ne lui aurait pas fait attention. Était-ce sa démarche assurée, ses yeux qu’il n’entrevoyait guère ou peut-être sa façon de ralentir le pas lorsqu’elle fut tout près de lui? Il y songea quelques instants, sans pouvoir décerner de raison exacte. Quelques paroles prononcées tout juste assez fort pour qu’il puisse les saisir, ce qu’il fit avec un intérêt dont il n’avait toujours pas discerné l’origine; déjà, elle était près de lui, l’ayant par la même occasion frôlé de cette manière si inhabituelle. Une invitation? Elle pouvait être n’importe qui, cela ne changeait pas grand chose. Pas lorsqu’il était passé deux heures du matin et qu’il était dans un état d’esprit aussi vaste, en tout cas.


    « Vous ne devriez pas. »

    Et à son tour, il semblât avoir l’intention de la dépasser sans une trace d’intérêt. N’était-ce pas ce qu’il faisait lorsqu’on l’abordait alors que la seule chose qu’il sollicitait était un brin de tranquillité? Peut-être était-ce son regard imperceptible, sa voix silencieuse et dans le meilleur octave, ou simplement la situation elle-même. Quelque chose de banal ou de complexe, mais quelque chose tout de même, un fait qui le poussa à ralentir, lui aussi, et à l’inviter sans aucune hésitation apparente.

    « On dit que les seules choses qui sont sûres sont les coïncidences. Vous y croyez ? »

    Il lui avait tendu sa main dans un geste délicat, bref et à peine perceptible. Aucune provocation, ou alors à peine. Une simple invitation qu’il lui tendait, l’invitant sans sous-entendu à le suivre sur son chemin nébuleux qui n’avait pas encore de fin. Où allaient-ils et pourquoi elle? Il avait beau avoir un esprit logique et d’une grande profondeur, il ne se pencha pas sur la question. N’était-il pas amusant de laisser le temps avancer par lui-même, quelques fois?
Revenir en haut Aller en bas
https://lbfd.forumactif.com
Lyse Akrings

Lyse Akrings


Messages : 88
Date d'inscription : 07/09/2009

Votre personnage
Âge: 25 ans
Grade / Métier: Noble Catin Mouvante
Relations:

Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Re: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] EmptyJeu 8 Oct - 18:24

Midi ou minuit dans cette ville des plus saisissantes, elle ne voyait à présent que cette ombre devant elle, devenant progressivement une silhouette des plus sombres de la nuit. Dans les moindres détails, elle ne put cerner le personnage qu'elle avait devant elle, mais une fois arrivée à coté d'elle, elle remarqua qu'il émanait d'une ambiance aussi familière que les éclats de la ville. Alors qu'importe si elle ne tentait pas de voir les reflets dans ses yeux, la commissure de ses lèvres ou autres caractères physique, Lyse ne doutait pas de l'apparence obscure du jeune homme, même si le jugement n'avait pas sa place. Dans ce sens là, elle n'eut pas peur de lui adresser la parole, de toute façon, Londres était un danger permanent où il ne fallait pas fuir pour avoir ce que l'on voulait. Il y avait alors pas de senti, ni de ressenti. La vie est belle quand on la prend sans complication, sans banalité.

Il répondit alors négativement à sa perche, prenant tout de même ce prétexte pour ouvrir ses lèvres de façon distinct mais caché en même temps, soufflant dans un murmure qu'elle ne devrait point penser à lui. La tournure de cette phrase aurait pu paraître des plus ambigüe mais il semblait avoir une assurance provocante. Sur de lui ainsi ... c'était intéressant et bien plus différent de ses hommes en manque d'amour propre. Vraiment, elle ne devrait pas penser à lui? Un sourire perla sur le coin de ses propres lèvres, comme si sa réponse était des plus illogiques. Elle devrait pouvoir penser à ce qu'elle veut, de qui elle veut, dans n'importe quelle condition ... c'était bien sa liberté après tout. Elle fut sur le point de tourner allègrement sur ses talons, comme pour faire demi tour sur elle-même et suivre plus amplement ce jeune homme. Lui répondre de façon aussi certaine à son doux débat. Elle aurait eu l'impression de tourner autour de lui comme un chat devant une pelote de laine fraichement faite. Mais cette laine était des plus surprenantes en fin de compte. Peut-être qu'elle venait de saisir un bout de fil et qu'il la lui tendait. C'était une idée assez dérisoire mais elle eut le sentiment que cette tentation était trop facile. Ou trop étrange pour l'attraper du premier coup.

Ne lui laissant point le temps de lui répondre, le jeune homme lui posa question pertinente, comme si le jeu était de se faire deviner des intentions ce soir. A deux heures du matin, Lyse trouva que ce personnage était peut-être bien ce qu'elle cherchait en ce début de soirée. Silencieusement, elle observa cette main nue qui s'étaient soudainement tendu vers elle, comme l'invitation ou cette autre perche tendue. Pourquoi réfléchir quand il lui donnait l'occasion de découvrir autre chose qu'une pelote de laine ce soir? L'inconnu semblait lui présenter une nouvelle attitude à adopter, comme pour s'adapter à une autre liberté; celle de pouvoir profiter sans arrière pensée concrète. Debout en face de lui, elle releva son visage vers le sien, ne cherchant pas à voir ses intentions, comme il ne connaissait pas les siennes. Pourtant sa question lui demandait aussi une certaine réflexion qui venait de son propre point de vue. Parler de soi hein? Alors parlons.

    "J'aime savoir que notre volonté nous pousse aussi à chercher les choses certaines, provoqué par notre propre liberté. "


Des choses derrières, des efforts dedans, un avenir assuré à n'importe quelle situation provoquée ou pas. Lyse ne passait pas par là dans un pur hasard, au contraire du jeune homme qui avait été libre dans ses actes. Dans un sens, elle venait d'avouer qu'elle n'était pas là pour rien mais que lui non plus. La jeune femme avança vers l'inconnu qui l'invitait à suivre un chemin embrumé sans poser sa main sur la sienne. Elle ne fit que l'effleurer, une nouvelle fois tandis que cette approche semblait se faire avec d'autres nouveautés. Comme si le fait que l'inconnu la lui tendait lui donner une nouvelle perspective à étudier minutieusement. Ils n'avaient pas besoin de montrer physiquement qu'ils allaient partager ce chemin ensemble sans condition fixe pour savoir qu'ils la traverseraient de façon trouble. Mais l'effleurement plus réciproque de leur peau lui donna envie de jouer encore et encore ... Alors elle le suivit du regard un moment avant de s'arrêter à sa hauteur sans pour autant relever son visage. Sa présence était des plus remarquables, malgré une faible carrure par dessus ses habits. Il avait une posture imposante, de ce même sentiment que la jeune femme pouvait ressentir lorsqu'elle ouvrait la fenêtre de son appartement. Protégée dans un gouffre délabré. Il pourrait incarner Londres à lui seul. Quant à savoir si cette image était respecté dans les moindres détails, la nuit et le temps révéleront peut-être d'autres vérités.

    "D'où le fait qu'à peine ais-je eu envie de penser à vous, vous êtes là ... "


D'une simple phrase murmuré au vent, elle appuyait encore une fois sur le fait qu'il s'agissait de sa liberté. Cette sensation si précieuse qu'on ne laisse personne y toucher ou y mettre son grain de celle. Il a été de sa liberté de lui murmurer quelques mots aux oreilles, la sienne de lui répondre ... et si la liberté avec une place dans des coïncidences, elle avait certainement le meilleur rôle: le vrai moteur.
Son regard se posa ailleurs, incertainement sur l'horizon fade mais prometteur de l'allée. Entre les réverbères qui clignotaient encore comme des appels de détresses, elle prit l'initiative de continuer le chemin tout en attendant le jeune homme. Faisant le tour pour prendre l'invitation du jeune homme au pied de la lettre, elle marcha à reculons comme si elle entrait dans un jeu des plus enfantins. Un sourire frôla à nouveau ses lèvres tandis que la vision qu'elle avait du jeune homme se fit de plus en plus précises. Habituée à l'obscurité de la ville, elle put discerner quelques reflets sur ses lèvres, indiquant des percings au labret. De quoi lui donner un aperçu des traits de son visage pour un premier temps.

    "Quelles sont vos confessions à ce sujet là?"


On dit souvent qu'une question posée en attend un autre en retour, comme si un débat, une communication était basé sur ce système. Il n'avait pas l'air d'avoir peur du boomerang, aussi elle ne se priva pas de lui demander son avis. Mais vu ce qu'elle a pu murmurer précédemment, la question pouvait être définie pour deux sujets différents. Libre à lui de voir à laquelle il pourrait répondre. Au fond, elle n'attendait que sa proposition à sa citation car elle ne se serait qu'étonnée d'entendre que le jeune homme suit les conseils d'un sicilien, remettant peut-être quelques instants de plaisir libre à des coups de chance et de hasard. Ne profite-t-il pas de sa liberté pour manier son chemin à sa guise sans attendre que le plateau d'argent lui tombe entre les mains? Lyse aurait voulu savoir ce que le jeune homme pensait de cette citation des plus restreintes pour une propre évolution. La ville n'offrait peut-être pas ce luxe mais la jeune femme en détenait bien un brin pour être ce qu'elle veut être. Du coin de l'œil, elle observa le jeune homme en s'amusant de la situation. D'où lui était venu l'idée de lui pondre une telle question à cette heure-ci? Ce jeu devenait assez amusant en fait.
Revenir en haut Aller en bas
Kelian Arlen
† Leader of Chaos † ~Fondateur~
† Leader of Chaos † ~Fondateur~
Kelian Arlen


Messages : 272
Date d'inscription : 29/06/2009

Votre personnage
Âge: 23 ans
Grade / Métier: Leader of Chaos
Relations:

Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Re: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] EmptyMar 26 Jan - 22:59

    Londres était définitivement une ville fascinante, qu’importe l’angle avec lequel on se délectait de sa vue la plus hasardeuse. Peu importe notre meilleur point de repère, il était incontestable de dire que le doucereux chant du Chaos était strictement impossible à négliger sous cette brume où les larmes du ciel venaient tranquillement s’agglutiner en une mélodie imbibée d’un savoureux chagrin corrompu.
    Douce mélodie dirigée par les gestes déchus gracieusement décrits par les doigts du jeune homme sous l’ombre de cette lune inexistante. Un véritable spectacle auquel il restait difficile de ne pas s’abandonner lorsque l’on était le monarque de ces pantins rattachés de force à des ficelles souillées par cette écarlate couleur qui brillait dans la nuit noire. Le plus captivant, c’était surtout de voir à quel point du haut de cette spontanéité qu’elle dégageait, elle ne semblait pas retenue par ces fils d’argent qui, au fond, n’existaient que pour ceux qui étaient pétrifiés par cette valse perpétuelle avec ce monde décousu par les révolutions. Au contraire des autres, la jeune femme ne semblait pas menée par une cadence toute faite à l’avance, créée dans le but d’amadouer les esprits les plus faibles de façon à en réduire leur importance. Elle était autrement plus particulière, peut-être par ce sourire narquois qui vint se tracer sur ses lèvres élégamment lustrées d’un rouge envoûtant. Aucune crainte lisible sur ses traits, aucun rire sot ou tourmenté audible entre ses paroles, minces détails qui auraient tout de même suscité son plus grand désintérêt. N’était-ce pas plaisant? Parce que Kelian n’était attiré que par la différence, celle qui pouvait faire preuve d’une logique dépourvue d'inconvenance. Était-elle différente?

    Il était certainement amusant par cette nuit fraîche de l’entendre dénoncer sa liberté entre quelques mots bien placés qui répondirent à son invitation nocturne. Parler de liberté alors qu’il s’agissait de la perle qu’il poursuivait en cette promenade tardive restait intéressant au moment même. Que recherchait-elle? Entre certains mots évoquant une réalité peut-être bien imaginaire, ces quelques devinettes étaient certainement aptes à capter son intérêt, sans que ça ne soit nécessairement une coïncidence. Si le fait d’être libre attirait indubitablement les pas du Leader entre ces rues dénudées de toute tiédeur, ce dernier n’avait certainement pas l’impression que sa compagne pouvait rechercher ce trésor de la même façon qu’il ne le faisait lui-même. Après tout, à quoi bon rechercher une chose que l’on possédait déjà?
    Discerner une telle affirmation à l’avance était sans doute insécure. Il n’en savait certainement pas assez pour parvenir à toute conclusion après ces quelques premiers pas. Cependant, n’avait-il pas eu cette délicieuse impression qu’à chacune de ces paroles qu’elle avait prononcées pour lui ou pour elle, elle détenait une quelconque liberté, n’en serait-ce qu’un soupçon? Autant par ces quelques phrases que par cette chaleur fictive qu’il rencontra lorsqu’elle frisa sa paume qui vint se refermer contre un vide caractéristique, Kelian sentait qu’elle n’était pas de ceux qui maudissaient le portrait de la ville, ou du moins cela ne semblait pas l’affecter grandement. Autrement, elle n’aurait certainement pas évoqué cette liberté guidée par ses envies de manière aussi… réelle. Encore fallait-il que cette liberté soit véritable, certes.


    « La liberté d’y croire peut être relative aux coïncidences, sans plus. »

    Certainement, notre volonté était apte à nous projeter vers les véritables faits, la réalité toute crue. D’un autre côté, si on parlait de coïncidences, on abordait autant la chance qui, comme un dé, pouvait avoir bien des facettes qui n’étaient pas nécessairement des plus favorables, dépendant toujours de la position initiale et du moment durant lequel le choix final n’était pas encore certain. Plus que simplement dirigé par le hasard, le plus souvent, le résultat de ce dé était bien évidemment sûr. Mais ne l’était-il pas justement par les doigts ou la volonté qui l’avaient tout doucement aidé à rouler vers un chiffre attendu? Tout était relatif. Tout était contrôlé.
    La liberté elle-même était très certainement manipulée, elle aussi. Par qui, par quoi, les réponses étaient vastes, différentes pour chaque individu. Parfois, c’était les autorités. D’autres fois, notre propre personne, ou peut-être nos limites. Pour les autres, c’était juste le ciel qui était trop bas. Tellement bas qu’on pouvait le caresser, effleurement délicat qui était si perfide au bout du compte. C’était à se demander si la liberté existait vraiment, au fond. La vraie liberté…

    Ce fut un léger sourire qu’il laissa flotter sur ses lèvres l’ombre d’un moment lorsqu’elle se mit à défiler devant lui à reculons, leur permettant certainement de s’étudier davantage entre quelques paroles. Continuer son chemin à la recherche d’une autre distraction ou suivre. Il choisit de suivre, inévitablement. Le jeu devenait des plus amusants, cela tout en restant intéressant par ces mystères qu’ils se laissaient frôler entre des questions, des réponses, des regards voilés. Il ne s’agissait pas de se rapprocher d’une quelconque manière, ç’aurait été futile; ses intentions étaient au-delà ce cela, plus réfléchies peut-être. Apprendre. Montrer. Illustrer. Mais surtout, comprendre.


    « Tenez. J’estime que si vous prolongez votre regard du Nord au Sud dans un périmètre de moins de cent mètres, nous devons être plus d’une dizaines d’individus. Pourtant, nous sommes deux. »

    Il prit le temps de poser sa vue sur elle, court moment qu’il lui laissa pour capter ne serait-ce qu’un regard. Tout chez elle laissait entrevoir une indépendance certaine, serait-ce sa démarche féline ou ses épaules droites, fière et sans honte. À la différence des autres, elle ne semblait pas contrôlée par le besoin de se protéger de la ville, elle avait sa place et la conservait tant qu’elle le souhaitait. De comprendre la raison pour laquelle elle l’abordait par cette soirée des plus sombres, la suite des événements pourrait peut-être effacer le brouillard de son champ de vision. Il ne manqua pas de remarquer une robe laissant dangereusement entrevoir de fines jambes alléchantes pour tout être en manque de contact. Il était certainement peu sécuritaire de laisser librement une telle image à la vue de tous par une heure aussi tardive, voire aussi matinale. À moins bien sûr que ça n’ait été volontaire. Kelian se rappelait encore de cette époque où c’était lui qui demandait un prix. Époque où les yeux du Chaos ne le suivaient pas encore comme c’était le cas de manière permanente de nos jours, d’ailleurs. Avait-il réellement été libre durant ces années-là? Peut-être pas. Non, définitivement pas. Il manquait toujours quelque chose… il y avait toujours quelque chose en trop. Des regards, peut-être?

    « Je suis sûr de ce que j’avance. Mais serait-ce une simple coïncidence? »

    Parler pour découvrir. Un instant, Kelian se tut, laissant le silence s’imbiber de ses précédentes paroles tandis que sa main dont le contact furtif était encore perceptible se perdait à nouveau dans la poche de son pantalon. Définitivement, il ne s’agissait pas de s’exprimer simplement pour converser naïvement. La communication restait un art, celui d’apprendre en était un autre. C’était surtout de découvrir ce qui se cachait derrière cette frange d’ébène qui était intriguant. Des vérités, des secrets, autre chose qu’un sentiment de liberté frôlant peut-être la candeur? Elle semblait connaître des réponses à des questions non posées. C’était fascinant. Du moins, si l’impression elle-même n’était pas une illusion comme il en existait tant à Londres. Les prochaines mesures allaient peut-être bien le lui faire découvrir dans un changement de cadence.

    Trois soupirs. Une demi-pause pointée.
    Trois noires.
    Le silence rapidement déchiré par les échos d’une nouvelle sirène se fondant dans la brume chaotique, le jeune homme vint reprendre la parole dans un nouveau murmure, un sifflement presque, amer par un accent trop suave se fondant à la cacophonie lointaine.


    « Parce que la liberté ne reste qu’une illusion. »

    Provocation. Empiétement d’un univers qui n’était pas le sien, peut-être. Au diable les règles. Il n’en existait guère à Londres en une soirée des plus obscures.

    « Êtes-vous libre? »

    Trois mots, une question. Il était peut-être bien de sa liberté de tracer les prochaines mesures d’une valse particulière dont la fin n’était pas encore visible sous un nuage de larmes.
Revenir en haut Aller en bas
https://lbfd.forumactif.com
Lyse Akrings

Lyse Akrings


Messages : 88
Date d'inscription : 07/09/2009

Votre personnage
Âge: 25 ans
Grade / Métier: Noble Catin Mouvante
Relations:

Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Re: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] EmptyJeu 28 Jan - 18:55

    Un pas, une note, un cri. Un souffle.

    Londres était ce vaste sentier de terre et de poussières gluantes dont on osait pouvoir reconstruire, bâtir quoique ce soit dessus. Des immeubles bombardés s’écroulaient les uns après les autres au fur et à mesure que les nuits se comptaient. La rafle du Chaos sévissait à chaque lune noire, bien que pleine au milieu de ses nuages de dépouilles. Il aurait été répétitif de conter l'obscure capitale à ses heures ci, tant cette constante était pourtant incontestablement en déclin. Un déclin où elle se trouvait parfaitement vraie.

    Devant elle, ce jeune homme, illustration parfaite de l’inconnu plongé dans la ville. Un agent ? Un rebelle ? Qu’importe. Elle n’avait cure de ses idéaux personnels pour la ville. Dans cette nuit, elle avait bien autre chose à regarder chez lui. Chaque respiration qui ballonnait son corps reluisait d’argent, à instar de ses boucles aux lèvres, seul scintillements qui frisaient avec les anciennes étoiles du ciel. Mais cette étoile était bien plus plaisante à regarder, observer par cette lueur arcane. Une étoile qui ne réfléchissait point de lumière, qui ne pourrait qu’aspirer le moindre éclat. Un aspirant … un aspirant terriblement tentateur par sa différence.

    L’effleurement de ses doigts contre les siens ne lui provoqua aucune chaleur, aucune fraîcheur. Mais sans indifférence non plus, une sensation tenue secrète lorsqu’elle s’éloigna de quelques pas. Sa réponse marquait qu’il était encré dans ses positions, sur de lui, ce qui ne la dérangeait aucunement. Il avait bien raison de mettre sur pied ses convictions, comme elle lui montrait les siennes à chaque seconde. Cette liberté de mouvement, de penser, d’action. De vivre, d’exister uniquement pour soi dans un monde loin d’être parallèle à la réalité. Les coïncidences … le hasard, comme les accident, les coups de chance, la malchance. On pouvait pourtant avoir un contrôle sur soi lorsqu’on apprenait à faire la part des choses entre ce que veux le monde et ce que l’on est. Se connaître, improviser toutes situation avec clarté. Que les conséquences sont du à des causes bien précises qui n’appartiennent qu’à nous. Si Londres étaient dans cet état, elle l’avait aussi choisit en silence.


    « Ses dizaines d’individus sont inhibés de tous mouvement par leur peur. L’animation absente de Londres en est la preuve. »


    Il n’avait appartenu qu’à eux de se lever, de descendre dans cette rue précise pour cela. Lorsqu’elle fit son léger demi tour, elle ne pu s’empêcher de ressentir son regard sur ses jambes dénudées en partie. Ses pensées ne firent qu’un tour flamboyant alors qu’elle voilait son propre regard, comme à chaque fois que des idées lui traversaient l’esprit. Pensait-il qu’elle avait froid ? Ou qu’elle n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait en plein milieu de la nuit dans une tenue pareille ? Elle l’avait choisit par son propre chef, non pas par la descente aux enfers qu’obligeait la ville. C’était elle. Juste L. Plus qu’une catin, elle était cette sorte de libertine dont chaque mouvement était contrôle par l’audace et la sûreté de son affranchissement.
    Elle se rendait alors compte que malgré ce doux débat et cet échange, ils n’obtenaient pas encore un partage complet. Un peu comme ses antipodes qui se rencontraient, affirmant à chaque seconde une vérité qui était la leur.


    « Libre à vous de penser. »

    Mais une sensation des plus désagréable lui tenait à la gorge lorsque son regard se posa sur ce rideau de cheveux noir. L’impression que ses dires étaient plus là pour s’auto-convaincre, comme s’il avait besoin de s’entendre plusieurs fois dire que les coïncidences n’étaient en rien de fruit de nos actions. « je suis sûr […] mais »Il avait bien entendu le droit de penser ce qu’il voulait, d’où le fait que la jeune femme ne se lança pas dans un discours inutile pour le convaincre. Elle attendait. Elle attendait le moment qui allait tout changer, qui lui prouverait qu’ils n’étaient en rien sur la même longueur d’onde, une fois de plus. Quelque chose, l’instant qui lui permettrait de rebondir, d’échanger des paroles encore plus contradictoire.
    De l’écho d’une alarme sonnant un peu plus loin, le temps sembla s’arrêter un instant lorsque des parole, prononcé d’un ton beaucoup plus suave, firent irruption aux oreilles de Lyse, l’arrêtant dans sa progression le long de la ruelle. Le dos à peine retourné, son regard se releva sur l’horizon noir qui s’étalait devant ses yeux alors qu’un maigre sourire s’étala sur ses lèvres.

    Voila donc.

    Elle se retourna de façon certaine mais doucement, le temps de lui faire apercevoir que sa réponse ne la touchait guère sur son point de vue. Une fois de plus, il semblait qu’ils se heurtaient tous les deux à des murs contradictoires, donc les convictions et les bases étaient bien différentes. Mais cette différence était des plus attrayantes et pour la jeune femme, ce n’était pas une connaissance en plus. Ces paroles n’étaient pas niaises, ni naïves. Elles avaient ce semblant de provocation mais au plus profond, il n’y avait que désir. Désir de comprendre pourquoi l’autre ne partageait pas ce point de vue. Ou peut-être que cette impression n’était qu’un allé simple vers le jeune homme.
    Elle se contenta de ne rien dire, patientant encore quelques secondes pour attendre la seconde étape. La seconde note grave qui les ferait tous deux dégringoler dans une discussion beaucoup plus intéressante. Lyse ne se priva point de rapprocher ses pas de l’inconnu, diminuant progressivement la distance qu’elle avait entretenu plus tôt. Son sourire ne s’était pas encore décroché de ses lèvres, tandis qu’il lui posa finalement sa dernière question.

    Ce fut alors presque amoureusement que Lyse dévoila son regard au jeune homme, sans que nuls autres mots puissent cisailler ses lèvres rouges. Pas de oui, pas de non. Juste un sourire des plus sincères, comme si on parlait à l’instant de son jardin privé. Qu’il aurait pu en connaître une seule ombre et qu’elle se serait intimidé, presque. Mais au-delà de tous cela, elle eut l’audace de lui sourire sans aucune arrière pensée, un seul instant avant de s’approcher de son oreille, la pointe des pieds relevé pour l’atteindre plus facilement.
    Fermant les yeux, elle sembla s’affrioler un instant de son parfum avant de poser à nouveau son regard sur une nuque aussi voilé que le reste de son corps. Un frôlement par ci, ses doigts s’égarèrent à nouveau sur son épaule sans pour autant la toucher ou même s’y appuyer. Juste cette sensation de posséder furtivement, dévaster une peau contre un tremblement violent et silencieux.


    « Nuance. Votre notion de la liberté est un rêve désespéré et éphémère. »

    Un souffle calme qui fut à nouveau en contradiction avec le timbre du jeune homme. D’une certaine manière, elle rentrait également dans le jeu qui consistait à mettre les pieds dans le plat d’une façon plus réfléchit. Ou pas. Lyse se sentait porter par un naturel exorbitant de lui énoncer la triste vérité qu’il était. Mais il lui semblait que ses paroles (de lui ou elle) n’étaient point pourvu de jugement. Une discussion des plus sérieuses où les règles de la politesse n’était point. Quitte à ce que les paroles peuvent être violente, elles n’étaient là que dans le but de comprendre.

    « Vous le savez. »

    Il n’aurait certainement point eu le besoin de lui poser cette question après lui avoir clairement dit que la liberté n’était qu’illusion. La jeune femme n’avait pourtant point besoin de se tenir loin de la réalité pour se permettre d’avoir un tel affranchissement. Son émancipation n’avait tenu que d’elle et ne tiendrait que d’elle. Aucun fil d’argent de la retenait prisonnière de la ville putréfiée et insalubre. Ses droits étaient ses lois. D’une aucune façon son audace était du au caractère de la ville.

    « Vous recherchez autre chose. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Miniature Disaster [K] Empty
MessageSujet: Re: Miniature Disaster [K]   Miniature Disaster [K] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Miniature Disaster [K]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
London Bridge is Falling Down :: ♦ Downtown ♦ :: ♦ Starbucks Coffee-
Sauter vers: