London Bridge is Falling Down
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Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
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Hannibal Edenless

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MessageSujet: Attente... (libre)   Attente... (libre) EmptySam 5 Déc - 23:45

Le Hall de Westminster, vendredi 23 septembre.

Un mégot de cigare se consommait lentement dans le cendrier en verre de l'accueil. Hannibal Edenless était là. Ces cigares-là, d'une qualité excellente étaient l'annonce de la présence d'un des mécènes des Agents du Chaos. Et la présence d'Edenless à Westminster connotait évidemment la présence d'un quart des recettes du casino... Allez savoir pourquoi tant d'Agents du Chaos fréquentaient l'établissement.
D'ailleurs les hommes en uniformes qui passaient et repassaient dans le hall bondé se demandaient ce qu'il pouvait bien faire ici alors que son casino venait juste d'ouvrir. Ce n'était un secret pour personne qu'il arrivait à Hannibal de faire un tour de reconnaissance vers le début de la soirée pour vérifier si tout allait bien. Mais personne ne lui posa la question. Il ne leur aurait pas répondu grand chose d'ailleurs. Il était de notoriété chaotienne que le propriétaire du casino n'était pas très bavard.
Le jeune homme en question attendait dans un des rares coins calmes du hall. Il avait opté pour un costume kaki foncé et un ruban rouge sombre aujourd'hui. Sans doute à cause du soleil qui avait timidement pointé entre les nuages toute la journée. Mais à présent la soirée était fraîche et il allait sans doute pleuvoir cette nuit. Comme un peu toutes les nuits à Londres. Aux côtés du jeune homme, un grand homme aux épaules carrées et qui n'avait rien à envier aux Agents du Chaos se tenait, surveillant chacun de ses mouvements.

Le fameux Hannibal Edenless, dans son costume kaki, ses mains gantées de blanc faisait les cent pas en attendant. Il avait toujours détesté attendre. Non pas qu'il soit peu patient, mais s'il se déplaçait vers la fin de chaque mois au Palais de Westminster ce n'était pas vraiment pour attendre dans le Hall. Il avait un casino à tenir ! Mais il s'était bel et bien engagé par un contrat écrit avec le nouveau Leader du Chaos... Et c'était là une des conditions d'obtenir son héritage. Bien sûr, personne n'irait lui chercher des noises sur son héritage si jamais il se refusait à donner son argent. Non, on lui rendrait tout simplement la vie impossible, une véritable descente aux Enfers. Quoiqu'ici, à Londres, Hannibal aurait plutôt tendance à parler de montée aux Enfers. Mais là n'était pas la question.
Les Agents allaient pourchasser les Rebelles, les écraser, les tuer avec son argent et, après tout, c'était là tout ce qui l'intéressait.

Le jeune homme s'arrêta un instant pour remettre des mèches rebelles de ses cheveux en ordre. Il savait bien ce que pensaient les Agents du Chaos quand ils le voyaient. Ils se disaient qu'il était efféminé avec ses longs cheveux et le fait qu'ils soient souvent bien coiffés n'arrangeait pas les choses. Hannibal décida de ne pas leur prêter attention et s'adossa à un mur, à côté de son garde du corps. Il lui jeta un regard et demanda :

- Tu as tout dans la valise ?

Ce dernier lui montra l'épaisse valise qu'il tenait dans sa main. Le casino marchait plutôt bien en ce moment. Hannibal en était fier. Il avait mis au point une nouvelle technique pour empêcher les gens de gagner à la roulette et elle marchait bien. La roulette était une des machines qui attiraient le plus les gens. Sans compter la fois où la salle avait été réservée par un homme qui venait de gagner à une autre machine. Ils avaient perdu de l'argent ce jour-là, mais la somme dépensée par l'homme en question lors de sa fête leur avait rapporté une somme considérable.
Il ne parlait pas beaucoup à son nouveau garde du corps. Il le soupçonnait d'être un peu fruste. Mais c'était mieux ainsi. Il avait de très mauvais souvenirs de son dernier en date... Et puis, il était fort et avait de l'expérience dans le métier, c'était bien tout ce dont il avait vraiment besoin.

Un petit attroupement se forma à l'entrée. Hannibal enleva ses lunettes de son nez pour les essuyer et avoir une vue beaucoup plus nette. Deux Agents du Chaos avec leurs uniformes tachés de sang et leur fortes statures venaient d'entrer. Ils avaient capturé quelqu'un. Pro-rebelle apparemment. Hannibal sourit mais au fond, il avait toujours peur quand il voyait une telle arrestation. Il voyait Laura, ses longs cheveux noirs devant les yeux, les poignets menottés et ses bras couverts de marques de seringues... Mais ce n'était jamais qu'une illusion de quelques secondes. Ce n'était pas Laura, mais un homme assez petit mais trapu qui boitillait à la suite de ses geôliers, en essayant d'être digne. Edenless eut un petit sourire en coin, l'air cruel. Si seulement il savait ce qui l'attendait dans les prisons du Chaos, il supplierait qu'on l'achève ici et maintenant. Surtout s'il détenait des informations.
Décidément, ce petit incident le mettait de bonne humeur. Il prit note mentalement à ajouter quelques livres à celles qu'il apportait déjà pour cette capture. Ils paieraient. Tous aucun qu'ils étaient pour cette nuit-là. Il parait qu'il était rancunier.

Après quelques moments d'attente supplémentaires, Hannibal décida qu'il avait assez attendu. Au pire, s'ils tenaient vraiment à son argent, ils viendraient le chercher eux-même. Le jeune homme fit un signe à son garde du corps qui sortit sa boîte à cigares en argent et lui en tendit un que l'héritier plaça dans sa bouche. Le garde du corps craqua une cigarette et la fumée odorante du cigare entoura le jeune homme. Au moment où ils allaient partir, un jeune homme vint leur annoncer qu'ils pouvaient entrer.
Hannibal n'en avait aucune idée, mais le nouveau Leader aimait faire attendre ses mécènes. Sans doute par jeu. Ou par manque de temps. C'était envisageable. Il soupira et suivit le jeune homme qui était venu à leur rencontre.
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Angela Leighton

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MessageSujet: Re: Attente... (libre)   Attente... (libre) EmptyLun 15 Fév - 0:24

    Une journée chargée. Encore. Rien de spécial ne s’était déclaré comme tel le matin, mais les Rebelles avaient fait un gros coup la veille et avaient, du coup, tué quelques employés du Westminster qui étaient sortit prendre un verre ensemble dans un pub supposément rempli d’Agents. Avec tout ça, ils s’étaient tous retrouvés avec une surcharge de travail pour la journée, surcharge qu’ils devaient effectués dans le même temps que leurs tâches normales! Bref, une journée chargée et épuisante. Et c’était dans une grande envie de la finir au plus vite que la jeune fille poussait son chariot vers la buanderie. Le problème, c’était que se trouvant à l’opposée de celle-ci, elle devait traverser un dédalle de couloir et le grand hall, ce qui était toujours périeux à cause du grand nombre d’Agents qui s’y trouvaient. Ce n’était pas que les Agents lui faisaient peur en général (elle les trouvait simplement cruels, vicieux et pervers pour la majorité), mais ceux qui se trouvaient dans le grands hall c’était soit parce qu’ils partaient en mission, donc tout excité et plein de testostérone, soit parce qu’ils en revenaient, soit blessés, soit avec encore plus de testostérone que quand ils étaient partis, soit qu’ils revenaient de fêter, donc saoul, ce qui n’était pas nécessairement mieux… C’était à ces moments-là qu’ils pouvaient être le plus dangereux à cause de leur arrogance et de leur ‘’invincibilité’’.

    C’est donc avec empressement qu’elle se dirigeait vers la buanderie maintenant que son quart de travail était terminé. Plus vite elle passerait à travers la foule de sauvages, mieux ça serait. C’est d’un pas rapide, presque un jogging qu’elle prit un virage. Elle évita un jeune homme de justesse. Elle avait déjà croisé celui-ci à plusieurs reprises dans les couloirs du Westminster. Il devait être un commissionnaire. Mais elle ne s’arrêta qu’une fraction de seconde à lui puisque derrière lui venait deux autres personnes. Elle tenta tant bien que mal d’arrêter son chariot pour ne pas aller percuter ceux-ci, mais elle avait tant pris de vitesse qu’elle n’en fut pas capable. Le choc fut inévitable. Tout ce qu’elle sut c’était que le plus baraqué des deux hommes vint s’interposer entre elle (son chariot) et l’autre homme qui semblait plus frêle. Elle n’avait cependant pas eu le temps de les détailler, le moment avant l’impact ayant été trop court. Ce qui la surprit cependant fut la force de la collision.

    C’était comme si elle avait été arrêtée par un mur de brique. Un bruit sourd se fit entendre, elle vit une valise partir en vol plané tandis qu’elle se retrouvait la tête dans son chariot, entourée de draps. Même si elle avait une quantité assez respectable de serviettes sales et de draps crasseux par-dessus sa tête, elle ressentit tout de même assez violemment le coup qu’elle reçut à la tête, en se relevant, elle comprit que c’était la valise qu’elle avait aperçut voler quelques instants plus tôt. Sauf qu’au contact de son crâne, celle-ci avait décidée de s’ouvrir, comme si le code qui barrait la valise avait été laissé sur la bonne combinaison, répandant sur le linge sal toute sa fortune. Les yeux de la jeune femme s’ouvrir grand comme des pièces de monnaies. Mais qui pouvait être assez imprudent pour laisser une somme aussi importante dans une valise non protégée! Rapidement elle releva les yeux pour regarder le mastodonte qu’elle avait heurté de plein fouet et qui semblait à peine la remarquée, mais qui regardait l’argent d’un regard indéchiffrable. À sa stature, Angela préféra ne pas attendre la colère de l’autre et se mit immédiatement à reconstituer le butin et à le mettre dans la valise. À la stature de l’autre, mieux valait ne pas le mettre en colère plus qu’il ne devait déjà l’être. Dans sa frayeur, elle en avait oublié le deuxième homme qui se tenait plus en retrait.


    -I’m so sorry. Je suis tellement maladroite, monsieur. Tout est ma faute. Je vous pris de m’excuser…

    Tout en continuant à s’étendre en excuse et à ramasser l’argent tout cela à la fois, elle continua à fixer le costaud pour être sur que sa vie ne craignait rien. Elle n’était pas nécessairement du genre à s’excuser poliment comme elle le faisait maintenant, mais elle n’était pas suicidaire pour autant… Mais ce qui la surpris le plus, c’est que l’homme ne fit rien pour soit l’arrêter dans son geste ou pour la punir. Il se retourna vers l’homme plus menu derrière lui, comme s’il attendait des instructions. Comme elle avait pu être bête dans la peur! Bien sur que c’était l’autre qui menait! Lui n’était probablement qu’un garde du corps qui se ferait un plaisir de la mettre en bouilli si l’autre lui demandait. Et elle n’en eut que plus peur…


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Hannibal Edenless

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MessageSujet: Re: Attente... (libre)   Attente... (libre) EmptyLun 15 Fév - 3:06

Enfin ! Hannibal avait vraiment cru que cette minute n’arriverai jamais. Il était en train de suivre de son habituel pas flegmatique et autoritaire, le jeune homme qui devait le guider jusqu’au leader des Agents du Chaos, les yeux dans ses speculations sur son Casino quand un léger détail le perturba.
Le couloir du Hall de Westminister était bien sûr un endroit où nombre de personnes circulaient, des Agents du Chaos en service, les membres du personnel... Mais une personne en particulier retint son attention. Oh, non pas vraiment parce qu’elle était hypnotisante ou d’une beauté à couper le souffle (elle n’était pas laide ceci dit, non plus !), tout simplement parce que cette personne allait dans leur direction un peu... vite. En réalité, s’il analysait bien, elle poussait un chariot avec des draps et des serviettes sales dont elle n’avait qu’une envie : s’en débarrasser, chose qu’il comprenait parfaitement. Or, il avait bien peur que dans sa précipitation, elle ne puisse heurter quelqu’un.

Il finit par décider que ce n’était pas ses affaires. Il voulait juste se débarrasser de ses obligations de la journée et repartir au casino. Si cela se trouvait des milliers de choses se passaient sans qu’il le sache. Des milliers de choses lui échappaient, échappaient à sa poigne de fer, à sa volonté d’ordre et de contrôle. Un léger froncement de sourcil vint troubler le visage d’Hannibal. Il fallait obligatoirement qu’il se débarrasse de cette malette et remonte le plus vite possible dans sa voiture, décroche le téléphone qui s’y trouvait et appelle le casino pour voir si tout s’y passait bien.
Le jeune homme qui les guidait, cependant, ne semblait pas être aussi pressé : sans doute la perspective de rencontrer Kélian, le chef des Agents du Chaos ne lui plaisait pas plus que ça. Hannibal s’était retrouvé quelques fois face à lui, mais toujours dans des rencontres courtes et strictes avec des rares paroles. Ah, ce qu’il pouvait aimer les choses rapides et prédéfinies qui ne lui faisaient pas perdre son temps !

La jeune fille qu’il avait remarquée et dont son esprit s’était diverti pour revenir sur des sujets qui lui avaient semblé plus importants refit son apparition dans son esprit de manière tout à fait... étonnante. Effectivement, la jeune fille, qui était svelte et semblait presque fragile avait plus ou moins perdu le contrôle du chariot qu’elle poussait (et qui était en réalité bien plus imposant qu’elle) et fonçait droit sur son garde du corps. Celui-ci, sans doute trop occupé à regarder derrière lui comme s’il se sentait suivi n’apperçut la jeune fille qu’au dernier moment. Alors, il eut à peine le temps de se retourner complètement pour faire face à la jeune fille et son chariot quand les deux le heurtèrent. Il subit le coup presque sans broncher. Après tout, il n’était pas un garde du corps d’Edenless pour rien.
Sa stature d’armoire à glace encaissa, mais ce ne fut pas le cas de la jeune fille, qui ne ressemblait en rien à un garde du corps, soit. Le chariot se renversa complètement, la jeune fille dessous et les draps se répandirent dans un désordre complet. Hannibal dissimula un petit sourire amusé derrière sa main gantée, la situation était comique...

Ce qui était beaucoup moins comique, c’était le fait que son garde du corps lâche la mallette qu’il tenait et qu’il était censé protéger comme son propre coeur. Ce qui était également nettement moins comique c’était le fait que la valise, mal fermée, s’ouvrit et répandit son contenu sur les draps sales. Beaucoup moins comique. Hannibal perdit son sourire et une expression de froideur qui n’envisageait rien de bon s’installa sur son visage.
La jeune fille qui tenait le chariot renversé sortit de sous les draps et les serviettes et, visiblement surprise par la somme d’argent qui s’étendait devant elle, commença à s’excuser et à remettre par poignée les billets dans la mallette, visiblement terrifiée. En réalité, il y avait de quoi : renverser une telle somme d’argent devant un garde du corps pour le moins imposant.... Mais le fait qu’elle le craigne le radoucit un peu. Il n’en était que plus installé sur son pouvoir.

Le garde du corps se retourna vers lui pour lui demander silencieusement ce qu’il devait faire : la tuer, la torturer... Sa colère revint quand il vit celui qui avait lâché la mallette avec le trésor. Le jeune homme fit un geste énervé d’une des ses mains gantées de blanc pour lui faire signe de s’écarter et de se faire le plus petit possible pour un homme de sa carrure jusqu’à ce qu’il décide de son sort. Car faire perdre son temps à un Edenless pressé était une des graves erreurs sur la longue liste à ne pas commettre.
En revanche, il se sentait plus clément envers la demoiselle qui faisait du mieux qu’elle pouvait pour réparer la catastrophe dont elle était à l’origine.

Alors, ô hérésie, un Edenless s’agenouilla. Les Agents du Chaos qui, jusque là avaient rit du comique de la situation se turent. Le garde du corps, sans doute pour regagner l’estime de son maître, les écarta tous et quelques minutes après, tout reprenait normalement son cours.
En attendant, Hannibal ramassait les quelques billets qui restaient et les jetaient pelle-mèle dans la mallette. Bien sûr, venant de lui, faire les choses vite fait et mal fait était un fait surprenant, mais la situation n’était pas vraiment des plus habituelles non plus. Le jeune homme tenta même un sourire envers la jeune fille dans le but de la «réconforter» :

- Ne vous inquiètez pas. Il n’y a pas eu mort d’hommes. Ou du moins, pas encore, fit-il en jetant un regard noir à son garde du corps. Vous n’êtes pas blessée ?

Evidemment que cela était étrange pour lui de s’occuper ainsi d’une jeune fille quelconque dont il ne connaissait même pas le nom. Mais sa visible panique lui avait fait plaisir et l’avait donc incliné à se montrer clément et voire plaisant envers elle. Après tout, comme elle le disait, elle était simplement maladroite. Un sourire flotta sur ses lèvres. Bah, ils oublieraient tous bien assez vite sa digression à son caractère froid et impassible.

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