London Bridge is Falling Down
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERMÉ.
Merci à tous pour votre participation Wink
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Cameron Blackwater

Cameron Blackwater


Messages : 29
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 30

Votre personnage
Âge: 17 ans
Grade / Métier: Agent du Chaos
Relations:

Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton] Empty
MessageSujet: Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton]   Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton] EmptyMer 21 Avr - 18:52

La noirceur régnait dans les jardins lorsque Cameron y pénétra. Il avait besoin de prendre l’air, de voir de la nature, pour apaiser sa rage. Cette rage constante qui le suivait partout. La nature était à peu près le seul remède à sa colère contre le monde, alors il y allait de temps en temps renifler une fleur ou deux, se coucher sur la pelouse et dormir à la «belle étoile». Bien sûr, il n’y avait jamais d’étoile, belle ou non, dans le ciel de Londres. Tout ce qui permettait à Cameron de croire qu’il y avait bien des étoiles au dessus de lui, c’était sa propre imagination. Après tout, il n’avait jamais vu d’étoile de toute sa vie, puisqu’il était né après la guerre, et depuis, il n’y avait qu’un épais nuage de gaz au-dessus de la ville.

Cette soirée-là, en particulier, l’herbe était sombre et les pétales de roses frémissaient sous la caresse du vent. L’air était froid et Cameron était vêtu d’une veste noire. S’assoyant sur une banquette, Cameron s’empara délicatement d’une rose rouge qui se dressait à sa droite et en renifla le doux parfum. La nature, quelle belle chose. Malheureusement, il n’y en avait pas beaucoup ces temps-ci. Le manque de soleil n’aidait certainement pas à son floraison. Les seuls bruits dans la nuit étaient le faible vent, accompagné de la respiration régulière de Cameron. C’était bien un de seuls moments où sa respiration l’était. Le reste du temps, il forçait sa respiration, l’accélérait, tout pour se contrôler, essayer de ne pas affliger plus de malheur qu’il y en a déjà. Mais dans un jardin tel que celui-ci, il n’avait jamais envie de faire de mal à personne. Peut-être était-ce parce qu’il était seul, mais lui se plaisait à croire que c’était les fleurs qui l’apaisaient.

Des rires d’enfant résonnaient dans la tête de Cameron, et les arômes de la nature lui chatouillaient les narines. C’était la joie, à ce moment la, seulement à ce moment là. C’est alors qu’il entendit des pas légers sur la pelouse, quelque part derrière lui. Sa main se resserra brusquement sur la tige sombre de la rose, et les épines s’enfoncèrent dans la paume de sa main. Un léger coulis rouge parcourut le long de son bras, et il relâcha sa prise. Les pas ne semblaient pas se diriger vers lui en particulier. Ils semblaient plutôt errer dans le jardin, comme lui, peut-être à la recherche de réconfort aussi. Distraitement, Cameron captura la goutte de sang qui pendait maintenant de son coude et la porta à sa bouche. Il se plaisait, depuis un certain temps, à se prendre pour une bête. D’où sa «passion» pour la morsure.

Cameron se leva. L’autre personne dût en faire un saut, pensant qu’elle était seule. Cameron se dirigea vers un arbre adolescent; pas très grand, mais pas chétif non plus. Il s’accroupît sous son feuillage et s’adossa à son tronc. C’était bien d’être seul, de pouvoir dire à voix haute ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas sans que personne ne sois là pour commenter. Mais à la longue, on en a assez d’être seul. C’était un peu le cas de Cameron. Il détestait le monde, mais il avait besoin du monde pour sentir qu’il avait de la valeur. Il voulait se sentir important, être un sujet de conversation.

Il se leva à nouveau. L’arbre ne l’avait pas réconforté très longtemps. La silhouette se dirigeait vers lui, peut-être curieuse de savoir qui était là, peut-être craintive de ce que la noirceur cachait. Dans le noir, Cameron était à peine visible. Après tout, il portait du noir à cet instant, et même les mèches vertes de ses cheveux étaient invisibles dans la nuit. La masse indistincte de cette autre personne était toute proche, à présent. Cameron décida qu’il était temps de l’aborder.

-You’re not sleeping?
Revenir en haut Aller en bas
Angela Leighton

Angela Leighton


Messages : 26
Date d'inscription : 05/10/2009

Votre personnage
Âge: 18 ans
Grade / Métier: Femme de chambres
Relations:

Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton]   Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton] EmptyLun 3 Mai - 23:33

    Une autre journée s’était terminée. Un autre jour dans cet enfer qu’était Londres, un pas de plus dans une direction inconnue. La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur la ville qui n’avait pas vue le soleil depuis plusieurs semaines. Il n’y avait pas de différences entre le jour et la nuit dans la cité, sinon la lumière qui déclinait avec l’astre du jour invisible. Qu’il soit midi ou minuit, il y avait autant de risque de se promener seul. L’activité de cessaient jamais à l’intérieur et à l’extérieur des murs du Westminster. À l’exception des jardins…

    Angela était sortit de sa chambre assez tard dans la nuit. Elle avait croisé quelques agents somnolents à leur poste ou jouant au cartes entre eux, lui prêtant peu d’attention et c’était mieux ainsi. N’étant pas particulièrement en forme à ce moment-là, elle aurait été dans un piètre état pour se défendre contre des agents entraînés, même somnolents. Elle avait besoin d’air et même si l’air à l’extérieur était pollué par le nuage toxique, elle en avait besoin.

    En effet, l’air dans les jardins lui brûlait les poumons, mais s’était moins pire que la douleur qu’elle avait ressentie en se réveillant en sursaut. C’était toujours le même cauchemar qui revenait sans-cesse. Revivre encore et encore la mort de ses proches dans ses rêves était atroce, surtout lorsque la sensation du feu léchant sa peau ne la quittait pas à l’éveil, comme si elle y était encore. Elle pouvait encore entendre le cri perçant de sa mère l’appelant à travers l’ouragan enflammé provoqué par la déflagration.

    La tête lui tournait encore lorsqu’elle était sortie de sa chambre pour se rendre dans les jardins et la chaleur n’avait alors pas quitté sa peau. Elle n’avait pas pris conscience de la fraîcheur environnante. Ce n’est que rendue à destination qu’elle s’en aperçut. Elle n’avait pas pris la peine de prendre une veste en sortant, ce qui aurait été pour le mieux. Et une fois n’est pas coutume, elle avait simplement mis un pantalon large pour aller avec son chandail large qu’elle portait pour dormir, les cheveux voilant son visage puisqu’ils n’étaient pas ramenés vers l’arrière. Autrement dit, elle n’avait plus rien de la jeune fille gracieuse qu’elle avait pu être du temps où son oncle était en vie.

    Son oncle. Pourquoi à ce moment plus qu’à un autre devait-il revenir dans son esprit. Quand il était parti, elle avait perdu tout ce qui lui restait de cette vie. Maintenant, il ne lui restait plus rien sinon que de l’espoir, espoir qui allait probablement mourir avec elle avant qu’il ne soit réalisé. À cette pensée, elle leva les yeux vers le ciel nuageux pour ne pas laisser couler les larmes qui lui venaient aux yeux. Le jardin était tout autour d’elle, mais il n’avait pas sa beauté apaisante des jours de floraison. Le regard vers les ceux, elle distingua les appartements qu’elle avait habitude d’occupé autrefois avec son oncle.

    Une ombre passa à la fenêtre. Soudain, après la mélancolie et le regret du passé vint la crainte et la paranoïa. Et s’il avait vraiment compris ce jour-là? Et si ses jours de liberté étaient comptés? Et si…? Un bruit la fit sursauter. Elle n’était pas seule dans le jardin. Quelqu’un d’autre était présent. Rapidement, sa main droite se porta à la poche de son pantalon duquel elle en sortit son switchblade. Elle avait beau n’avoir pas eut tous ses esprits en sortant de sa chambre, mais il fallait être complètement fou ou suicidaire pour sortir sans une arme. À plusieurs reprises, elle pouvait lui dire merci. Elle espérait qu’elle n’aurait pas à lui redire ce soir encore.

    Elle ne bougea pas pendant plusieurs minutes, ne percevant pas d’autres bruits suspects, elle s’avança doucement vers l’endroit où elle avait entendu du bruit, mais ne voyant rien, elle se dit qu’elle devenait complètement parano et rétracta son arme. Mais alors qu’elle avait encore son couteau dans la main, on lui adressa la parole. Ou du moins, elle cru que s’était à elle que l’on s’adressait puisqu’elle pensait être seule avant d’entendre des bruits de pas et cette voix. De nouveau sur ses gardes, la lame de son arme à nouveau découverte, elle répondit d’une voix qui laissait trahir sa peur et sa méfiance à celui qui marchait seul dans la nuit.


    -No, and you either. Who are you?


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 
Une nuit pour se calmer... [Angela Leighton]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pardon d'Angela
» Un pot de yaourt pour Ninon ?
» Up de pub pour Voodoo Child
» Départ pour une durée prolongée
» ... Bah, comptez pas sur moi pour vous faire de beaux dessins ><

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
London Bridge is Falling Down :: ♦ Palace of Westminster ♦ :: ♦ Gardens :: ♦ Black Rod's Garden-
Sauter vers: