London Bridge is Falling Down
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Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
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MessageSujet: Lecture interrompue. [Libre]   Lecture interrompue. [Libre] EmptyVen 2 Oct - 14:26

    Desdémone lisait, assise de manière nonchalante dans le fauteuil qui se trouvait derrière le petit bureau de l’infirmerie, les jambes passées par-dessus un des accoudoirs, le dos reposé à moitié contre l’autre et à moitié contre le dossier. Ses longs cheveux rouges cascadaient dans son dos et sur ses épaules, mais aucune mèche ne venait la déranger en balayant son fin visage. Ses yeux à l’iris d’acier vagabondaient sur les pages du livre qu’elle tenait à deux mains, d’une ligne à une autre, avalant et savourant chaque mot. Déconnectée. Comme à chaque fois qu’elle s’abandonnait un instant, dans cet immense palais au sein de Londres, en ouvrant un livre pour s’y plonger avec délectation et sérénité un moment. Lire, c’était toujours comme s’évader, ne serait-ce qu’un instant, se couper du monde et oublier la vie, sa vie, momentanément. L’occasion de faire une pause, d’oublier. La jeune femme aimait ces instants.

    Cette journée-là avait été une journée d’une banalité la plus totale. Certes, à cet instant, la fin de l’après-midi approchait à peine, mais il était vrai qu’une grande partie de la journée s’était déjà écoulée. Dess s’était levée ce matin-là comme tous les autres matins, les cheveux défaits et l’air ensommeillé. Il suffisait toujours qu’elle pose ses pieds nus sur le carrelage froid du sol pour qu’elle se réveille, à chaque fois, comme une habitude établie. Elle avait rejoint l’infirmerie, cette pièce où elle passait la plupart de ses journées pour y exercer ce pourquoi elle avait été engagée, après avoir avalé un rapide et léger petit-déjeuner. Cette pièce était un peu la sienne au sein du palais, ou du moins avait-elle cette impression quelque peu réconfortante en elle. Elle était l’infirmière du palais, celle qui soignait n’importe quel Agent du Chaos se présentant là. Elle s’était faite à cette idée, à cette position, à ce métier, à cette vie. Elle était là où elle devait être, c’était une certitude. Certes, elle n’était pas qu’une simple londonienne ayant été engagée comme médecin au palais Westminster. Pas seulement. La demoiselle de Lahelles faisait effectivement partie du clan rebelle, le clan de Judicaël Finn, le clan ennemi de celui dont elle soignait les représentants tous les jours. Elle était une rebelle, effectivement. Une complice du chef. Quelqu’un qui n’était donc pas vraiment censé se trouver en plein centre de la base ennemie. Mais après tout, n’était-ce pas là le principe même de l’infiltration ? Du travail sous couverture ? Si, exactement. Elle soignait tous ceux qui résidaient dans le palais et qui venaient franchir le seuil de l’infirmerie, certes. Mais elle travaillait surtout pour le compte de son propre clan, celui auquel elle était fidèle et comptait le rester. Elle récoltait des informations.

    Dess était méticuleuse. Elle prenait garde à ses agissements et à ses paroles dans les moments délicats, lorsqu’elle jugeait qu’il fallait faire attention. Elle prenait garde, bien garde, à ne pas que l’on découvre qui elle était véritablement. Le contraire lui attirerait irrévocablement des ennuis, après tout. Des ennuis qu’il valait mieux ne même pas imaginer. Elle en était bien consciente. Mais elle était là, Desdémone de Lahelles. Elle était là, dans le palais Westminster, accueillant les patients d’un regard blasé mais néanmoins observateur, les auscultant à renfort de soupirs et de mines sérieuses, sortant des médicaments de l’armoire d’une main agile, appliquant compresses sur les plaies d’un geste peu délicat mais cependant assuré, soignant efficacement mais à sa manière. Elle ne voyait aucunement l’intérêt de faire croire à une adoration profonde pour ceux que l’on appelait Agents du Chaos. Tout le monde sachant pertinemment que ces gens n’étaient pas vraiment appréciés de la population londonienne. A juste titre. Bref, Desdémone effectuait son travail -son travail et sa mission-, voilà tout. Correctement, certes, mais à sa manière. Pour donner un exemple, la jeune française ne portait jamais -ou presque jamais- de blouse blanche associée aux médecins en général. Non, elle ne s’encombrait pas de ce qu’elle jugeait futilité. Ce jour-là, elle portait un simple jeans et un simple pull noir, au col en V, tout simplement. Et elle lisait, depuis une bonne petite heure, puisque personne n’était encore venu signaler sa présence à la porte de l‘infirmerie.

    Néanmoins, ce dernier point allait se trouver modifié. En effet, bientôt, un bruit de pas venant du couloir attira l’attention de la demoiselle, la déconcentrant de sa lecture. Sans même changer de position dans son siège, Dess se contenta de lever ses yeux gris du livre qu’elle tenait toujours sur ses genoux, pour les poser sur l’encadrement de la porte où se dessinait la silhouette d’un nouveau venu.
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Allen Crimson
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MessageSujet: Re: Lecture interrompue. [Libre]   Lecture interrompue. [Libre] EmptyLun 5 Oct - 20:40

Allen était présentement très, très énervé.

Il venait de passer un début de journée absolument exécrable. Il avait dormit de façon horrible - en fait, il n'avait pas dormi du tout - la nuit précédente. Il avait les nerfs à vif et un mal de tête épouvantable. Ses yeux étaient cernés par la fatigue et son estomac se contractait avec des crampes dues au fait qu'il n'ait pas dînner pour pouvoir essayer de se reposer un peu. Sans succès, évidemment. Il était également légèrement nauséeux et étourdi. Présentement, il ne souhaitait qu'une seule chose: une aspirine. Il savait bien que son corps serait dérangé par la drogue et serait encore plus douloureux quelques heures après avoir prit le comprimé mais, au moins, il pourrait avoir un peu de répis pour le temps que ça durerait.

Alors qu'il traversait les corridors qui conduisaient à l'infirmerie avec de longues enjambées, Allen croisa l'un des membres de son département informatique. Il le dévisagea ouvertement, essayant de se rapeller du nom de l'homme malgré son crâne qui l'empêchait de réfléchir de manière normale. Voyons... Ah. Oui. Gregory. Un informaticien de talent qui pouvait pirater dans n'importe quel ordinateur en seulement quelques minutes. Il avait un caractère exécrable et une habileté extraordinaire à faire sortir Allen hors de ses gonds, mais il avait du talent, ce que le chef du département informatique et scientifique appréciait et approuvait - c'était la seule et unique raison qu'il ne l'avait toujours pas jeté hors de l'organisation. Peu de gens arrivaient à être dans les bonnes faveurs de Allen - en fait, peu de gens ne réussissaient à se faire endurer de lui. Gregory était une exception.

Mais exception ou pas, Allen était de mauvaise humeur. Lorsque l'homme lui adressa un sourire moqueur, sûrement en raison de l'état lamentable d'Allen, celui-ci vu rouge. Il gronda, serrant les mâchoires et les poings, et bloqua la route de Gregory. Il l'attrapa par le collet, un sourire tordu au visage.

«Il y a quelque chose de drôle, loser?» dit Allen furieusement. «Je sais de quoi tu as besoin. D'un réarangement du visage.»

Il ricana, et l'homme prénommé Gregory essaya de balbutier des excuses. Il avait le visage complètement rouge et la respiration laborieuse. Allen s'apperçut alors qu'il était en train de l'étrangler. Il fit un petit bruit désaprouvateur et fixa son regard dans celui de l'homme. Il grimaça. C'était un idiot. Stupide. Lâche.
Il ne méritait même pas une correction.
Allen secoua encore Gregory, simplement par habitude, et lui lança quelques propos blessant - pour la forme. Ensuite, il le jetta par terre comme un vieux chiffon utilisé et lui dirigeant un regard dégoûté. Il se retourna sèchement, les lèvres pincées, le visage contrarié, et son mal de tête encore plus douloureux qu'avant l'incident. Le jeune homme sentit son estomac se contracter encore, mais cette fois-ci, pas en raison de nausée: sa violence refoulée cherchait à ressortir, encore une fois. Allen prit une grande inspiration et s'efforça de garder ses sens et ses actes en contrôle.

Une aspirine lui ferait définitivement du bien. Enfin, pour un court moment, mais c'était mieux que rien.

Allen continua son chemin dans les corridors larges et éclairés de l'organisation et sentit un étourdissement le prendre. Appuyant une main contre le mur d'un blanc étincellant de l'endroit dans lequel il était, il respira encore quelques fois, lentement, laissant sa vue redevenir normale. Doucement, sa vision se régla - le plancher cessa de tanguer, les étoiles qu'il voyait du coin de l'oeil disparurent et les objets cessèrent d'être dédoublés. Les muscles du jeune homme devinrent soudainement très faible et il faillit tomber, une vague de fatigue intense l'atteignant. Allen serra les mâchoires, déterminé à rester debout et ne pas honteusement s'effondrer par terre. Avec un effort inhumain, il laissa le mur et regaingna son équilibre. Il décontracta les muscles de son visage, effaçant toute trace potentielle de ses souffrances internes. Il reprit sa marche avec une fausse énergie, chaque pas lui coûtant.

Finalement, il réussit enfin à se rendre à l'infimerie. La porte de l'endroit était très simple, d'un blanc immaculé, avec l'ancien signe de l'urgence gravé et peint dessus: une croix toute simple et rouge. Les gens qui avaient conçus la place avaient souhaiter pour l'infirmerie d'être facilement reconnaissable, connaissant très bien comment les agents du Chaos pouvaient avoir besoin, parfois, de soins urgents. Allen referma sa main sur la poignée, le contact froid du métal sous sa paume le faisant frissonner. Il s'arrêta durant une fraction de seconde, reconstituant sa carapace, adoucissant les traits de son visage encore une fois, puis tourna la poignée, poussa la porte et entra.

L'infirmerie était un endroit soigné et bien rangé, fait pour être efficace. Ses murs étaient de la même couleur pure que la porte pour y accéder avait été. Des médecins et des infirmières s'activaient, se promenant entre les lits que l'on pouvait voir dans la pièce à côté du petit hall d'entrée. L'infirmerie était en fait pratiquement un vrai hôpital - l'hôpital personnel des agents du Chaos. Au petit hall d'entrée, il y avait en permanance une infirmière (ou un infirmier) pour s'occuper des nouveaux arrivants ou les rediriger vers certains docteurs. Aujourd'hui, une jeune femme aux cheveux flamboyants se tenait dernière le comptoir - enfin, était assise derrière lui - et était plongée dans la lecture d'un livre épais. En entendant Allen, elle fit disparaître le livre derrière le comptoir.

C'était une très belle femme. Allen ne pouvait deviner sa taille, étant donné qu'elle était assise, mais il pouvait apprécier bien des détails de son physique. Elle était mince et svelte, avec des cheveux rouges cascadant sur ses épaules et dans son dos. Ses yeux gris, présentement tournés vers le jeune homme, étaient maquillés de façon experte pour faire ressortir leur couleur. Allen se rapellait vaguement avoir déjà croisé la jeune femme, mais il n'arrivait pas à se souvenir d'elle de façon précise. Cela devait être la première fois qu'il la rencontrait et la détaillait. Il ne put s'empêcher un léger sourire admirateur avant que son mal de tête ne le ramène à l'ordre et que son visage ne redevienne de pierre, toute expression refoulée pour éviter de s'effondrer. Il s'avança nonchalament au comptoir, les mains dans les poches, et dévisagea ouvertement la jeune femme durant quelques secondes supplémentaires. Un muscle de sa mâchoire tressaillit lorsqu'une douleur particulièrement perçante sembla lui transpercer le crâne, mais ce fut son seul signe de inconfort.

«J'aurais besoin de comprimés aspirines.» dit-il froidement.

Allen espera intérieurement que la jeune femme ne lui fasse pas de problèmes et que son attitude reste endurable - ses nerfs étaient tellement éprouvés, présentement, que la moindre parole déplacée pourrait lui faire perdre les pédales et détruire une partie de l'infirmerie, la jolie demoiselle avec tout le reste.

H.J. J'ai lu ton histoire - wow, tu écris vraiment très bien! ^^
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MessageSujet: Re: Lecture interrompue. [Libre]   Lecture interrompue. [Libre] EmptyMer 14 Oct - 13:33

[ Merci beaucoup =D Désolée pour le temps que je met pour répondre, mais j‘ai pas mal de boulot en ce moment -.- >< ]


    Le nouveau venu était un jeune homme de très grande taille. Immense, même. Cheveux noirs, iris d’un vert étincelant, svelte, allure élégante... Les mains dans les poches, il s’arrêta sur le seuil de l’infirmerie un instant, et tout comme il semblait le faire de son côté, Desdémone le jaugea du regard. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement lorsque les rouages de sa mémoire s’enclenchèrent, et qu’elle tenta de retrouver dans les informations qu’elle assimilait et stockait constamment dans son cerveau, quelque chose en rapport avec ce nouveau venu. Ah oui, voilà, çà lui venait. Un jeune homme aussi grand, au sein du palais de Westminster, ne pouvait être que Crimson, le bras-droit du chef des Agents du Chaos. Forcément. Dess n’en était pas complètement sûre à 100% non plus, mais elle ne pensait pas se tromper. Elle n’avait jamais vraiment eu affaire à cet homme, comme elle n’avait jamais vraiment eu affaire avec énormément d’Agents du Chaos à titre personnel. Elle se rappelait néanmoins de ses traits, pour avoir déjà croisé le jeune homme quelque part dans les méandres du bâtiment. Ayant une mémoire visuelle plutôt développée, Dess arrivait à retenir ce genre de détails, ainsi que coller rapidement des noms sur des visages. Tout en jaugeant le jeune homme de son regard d’acier, l’infirmière se prit donc à conclure qu’elle se trouvait en face d’Allen Crimson, bras-droit du chef des Agents du Chaos, informaticien de génie et homme qu’il ne valait mieux pas énerver si l’on voulait garder tous ses membres en état. Un homme qui faisait parler de lui, au sein du service du palais, les chuchotis apeurés courant d’un serviteur brutalisé à un autre qui ne tarderait pas à l’être, une brute violente et sanguinaire mais néanmoins d’une classe et d’une élégance certaine. Paradoxe intriguant, menace subtile.

    D’un geste, Desdémone avait refermé son livre, d’un autre, elle fit disparaître l’ouvrage dans un tiroir du bureau. Fini la pause réparatrice, un client venait d’arriver. Il fallait se remettre au travail, même de manière minime. La jeune française resta en position assise encore un instant, tandis que le nouveau venu s’approchait, et releva les yeux du tiroir qu’elle avait fermé lorsqu’il fut à hauteur du bureau. Elle cru déceler un imperceptible mouvement au niveau de la mâchoire bien dessinée du jeune homme, mais elle ne tiqua pas. Elle se contenta de lever les yeux, croisant un instant les mains sur la surface du bureau, l’air impassible. Pour quelle raison Allen Crimson en personne se déplacerait-il jusqu’à l’infirmerie ? Généralement, c’était plutôt lui qui envoyait des patients dans cette pièce, voyez-vous… Et pas l’inverse. M’enfin, le vis-à-vis n’avait l’air de présenter aucun dommage corporel, du moins aucun qui ne soit visible ou facilement détectable. Aucune blessure évidente, aucun filet de sang, aucune difficulté à se mouvoir. Donc, certainement pas une urgence. Néanmoins, chaque cas était à traiter avec un minimum de sérieux requis. Dess observa donc son vis-à-vis avec attention, et leva les yeux pour croiser les siens lorsqu’il demanda des comprimés d’aspirine, d‘une voix froide. De l’aspirine. Rien que çà ? Elle laissa un court instant de silence passer, puis elle cligna une fois des paupières et ouvrit la bouche, pour prendre la parole de sa voix claire.

    - De l’aspirine.

    Elle avait répété le mot sur un ton de constatation, en haussant légèrement ses sourcils clairs. De l’aspirine, oui. Bon, elle ne voyait guère de raison de refuser cela au chef du département informatique et scientifique. Elle se leva donc, repoussant légèrement le fauteuil sur lequel elle était assise, et tourna les talons pour se diriger vers les armoires métalliques disposées sur le mur plus loin derrière. Elle sortit une petite clé de sa poche, un exemplaire que chaque infirmier et infirmière avait sur soi pour ouvrir les armoires à médicaments et instruments, et l’inséra dans la serrure d’un tiroir. Elle l’ouvrit dans un crissement métallique, puis fouilla à l’intérieur à l’aide de ses mains, quelques secondes, avant d’en sortir ce qu’elle cherchait : une petite boîte d’aspirines. La jeune femme referma le tiroir, puis s’en revint auprès du bureau, face au bras-droit du chef des Agents du Chaos, la boîte à comprimés en main. Elle ne la lui tendit pas tout de suite, cependant. Elle leva une nouvelle fois les yeux sur le visage de son vis-à-vis, sans qu’une expression particulière ne traverse le sien, puis attendit quelques secondes avant de prendre la parole, une nouvelle fois. Pour poser une question, cette fois. Simple et concise.

    - Mal de tête ?

    Et bien oui, elle devait bien s’informer, tout de même. Pas qu’on ingurgite des cachés pour rien, voyez-vous. Et puis, on n’allait tout de même pas laisser partir un patient si facilement, non ? Surtout lorsque c’était une personne comme Allen Crimson, ne pensez-vous pas ? Bon d’accord, peut-être que si. Peut-être que c’était même le mieux à faire. Mais… Tant pis.
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