London Bridge is Falling Down
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Angleterre. 24ème siècle. Entre les crimes et les meurtres, la ville de Londres n'est plus du tout ce qu'elle était...
 
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 Blessures graves (libre)

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Rand Smith

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MessageSujet: Blessures graves (libre)   Blessures graves (libre) EmptyLun 9 Nov - 22:25

L’infirmerie...
Une salle du palais que Rand avait tant visité ces quatre dernières années… Il avait du y faire un tour au moins une fois tout les deux semaines, durant tout ce temps. Pendant une certaine période, cela allait même jusqu’à une fois par semaine, si ce n’était plus. La raison de ses visites fréquentes était pourtant simple : Rand passait trop de temps à se battre et trop peu à se préoccuper de sa santé, ce qui ne l’aidait pas à guérir de ses très nombreuses blessures. Mais cette fois, c’était plus grave que ce à quoi il était habitué. Normalement, dans un combat régulier, il s’en serait sorti avec quelques coupures légères et hématomes. Peut-être cela aurait pu aller à une coupure plus importante causée par une lame maniée par un adversaire légèrement plus expérimenté que les autres. Dans le plus grave des cas, il s’en serait sorti avec une fracture mineure de un ou quelques os sans rien de problématique. Cette fois, c n’était pas la même histoire.


Il avait été envoyé en mission par son supérieur hiérarchique immédiat, avec le but d’éliminer un marchand que l’on soupçonnait grandement de trafiquer avec les rebelles. Rand, bon soldat comme il est, s’est empressé sans délais d’exécuter l’ordre qui lui avait été donné. Il était d’autant plus motivé par la perspective d’un combat avec les gardes potentiels de sa prochaine victime, et avec cette dernière. Il s’assura que le tranchant sa machette était bien aiguisé en passant son pouce sur celui-ci. Il était mortellement coupant, comme toujours. Il s’assura ensuite de bien avoir son poing américain, son arme préférée, dans sa poche. Celui-ci y était bien, prêt à servir fidèlement son possesseur, qui comptait bien s’en servir durant la soirée… Finalement, avant de partir, Rand s’assura que son arc était bien tendu et les flèches bien droite. Même s’il ne comptait pas se servir de cette dernière arme durant la soirée, celle-ci pouvait bien se montré utile si la victime réussissait à s’échapper de sa poigne de fer.

Il parti alors, prêt à se battre, mais surtout, à tuer. Une fois arrivé sur place, il fut déçu de ne pas trouvé de gardes à la porte, mais aussi soulagé par le fait que la victime ne semblait pas s’attendre à la visite qu’il allait recevoir. Rand défonça la porte d’un vigoureux coup d’épaule, rendu très efficace par des années de pratique et d’entraînement physique. La porte céda sans effort, laissant la place à l’agent du chaos. La victime se trouvait dans la salle, entouré de sa famille, surprise durant leur repas. Le commerçant se leva alors, sans aucune expression de peur sur son visage et ne dit qu’un mot : «Maintenant!» Et ce fut le chaos. Il devait y avoir au moins cinq adversaires autour de Rand, tous armés de poignards et de couteaux. Rand se libéra de ses adversaire et sauta sur le marchand, qui se tenait en retrait, pour lui asséner violement un coup de machette sur la clavicule. L’os se brisa facilement sous le choc et la lame mordit facilement dans la chair. Elle descendit de quelques centimètres arrêtée par les côtes. N’attendant pas que le marchand s’écroule sous le coup, Rand lui donna un coup de poing dans le visage, armé de son fidèle poing américain, qu’il s’était assuré de porté avant de pénétré dans la maison. L’homme s’écroula sous l’impact, mort, ou sur le point de l’être, avec la quantité de sang s’écoulant de ses blessures. Rand se retourna pour affronter ses adversaires qui n’avaient eu le temps que de se rapprocher de lui. Rand se battit alors pour quelques temps, tenant ses adversaires à distance, les blessants difficilement avec sa machette. Il savait qu’il n’avait aucune chance de vaincre cinq adversaire ensemble. Sa seule option était de fuir, mais son honneur le lui interdisait. Il se dit alors que s’il devait mourir, il le ferait les armes dans les mains, et quelle occasion serait meilleure qu’aujourd’hui pour le faire. Il se lança alors à corps perdu dans ce combat qu’il savait perdu d’avance. Il perdit alors toute notion du temps et de l’espace. Tout ce qu’il se souvient avant de tomber au sol est qu’il y avait cinq corps, déjà en train de refroidir autour de lui, et un visage qu’il connaissait au seuil de la porte. Il s’agissait de son partenaire pour cette mission, qu’il avait oublié, dans sa hâte, d’avertir qu’il y allait. Et puis ce fut le noir.


Il se réveillait donc maintenant dans cette salle qu’il n’avait que trop visité ces dernières années. Il se doutait que c’était son partenaire qui l’avait traîné jusqu’ici. Rand regarda alors son corps et vit son état. Il était sur une civière, à l’entrée de l’infirmerie, avec deux hommes à ses côtés qui parlaient avec quelqu’un hors de son champ de vision. Ses blessures n’avaient été soignées que très sommairement. Il voyait très clairement que son bras gauche affichait maintenant une longue lacération, produite par la lame d’un de ses adversaires. Une de ses jambes lui semblait être en lambeau et son torse n’était guère mieux. Il présentait une dizaine de coupure, plus ou moins profondes. Voyant la gravité de son état, Rand se considéra alors chanceux d’avoir survécu à son combat. Il commença alors à se demander pendant combien de temps il serait alors enfermé dans l’infirmerie, ce local ou aucun plaisir n’était permis… Si seulement il pouvait avoir une distraction, il pourrait alors ignorer l’ennuie.
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Angela Leighton

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MessageSujet: Re: Blessures graves (libre)   Blessures graves (libre) EmptyVen 18 Déc - 1:56

    Angela tentait de rester polie avec les deux hommes qui lui envoyaient plein de sous-entendus mal cachés en les envoyant promener à peine plus subtilement. Elle détestait la ronde à l’infirmerie, mais elle savait que cela faisait partie de ses tâches que de débarrasser les lits de leurs draps souillés de vieux sang séché afin de les remplacer par ceux d’une blancheur immaculés et de rapporter aux agents les vêtements qu’ils avaient en entrant, seulement un peu plus propre. Pourtant, ce n’était pas seulement la grossièreté de la majorité des occupants de la salle, ni le fait qu’elle était pour eux la seule distraction présente dans ce lieux trop silencieux, trop blancs, trop ordonné. Enfin, elle, parce que c’était elle qui avait la ronde de l’infirmerie aujourd’hui, et l’infirmière, mais ils avaient depuis longtemps arrêté d’embêter cette dernière… Non, ce n’était pas seulement cela…

    La jeune femme finit de rapailler les bouts de tissus souillés ici et là. Une fois ceux-ci transférés dans le chariot qui l’accompagnait, elle ramassa les vieux vêtements rapiécés, mais propres et les distribua, tour à tour, à leur propriétaire. C’était une ronde normale à l’infirmerie ; prendre les draps, se faire harceler par les patients, déposer les vêtements, encore se faire harceler par les patients et partir. Mais cette fois-ci, un deux agents, qui n’avait qu’une jambe dans le plâtre, l’agrippa par la taille et l’attira vers lui alors qu’elle venait de lui déposer ses vêtements sur la table de chevet.


    -Allez, reste un peu plus longtemps ma belle! C’est tellement ennuyant ici, on veut juste se distraire un peu.

    La femme de chambre attrapa à deux mains celle qui la retenait prisonnière et en écarta deux de ses doigts jusque dans une position plus ou moins naturelle. Dans une situation normale, elle ne se serait pas gênée pour flaquer au malotru un coup de coude dans le plexus pour lui couper le souffle, mais dans une infirmerie, paraît-il qu’on ne peut pas frapper les blessés… Il fallait bien alors développer des techniques autres qui n’attireraient pas de réprimandes! Sous l’effet de la douleur, et probablement sans s’en rendre compte lui-même, l’agent relâcha l’emprise de son bras, ce qui permit à la jeune fille de se dégager.

    -Merci pour l’invitation, mais non merci. Vous irez vous distraire en ville quand vos membres se porteront mieux.

    Si seulement ils savaient…


    Cette pensée lui traversa l’esprit, mais pourtant, qu’est-ce que cela changerait vraiment? Auraient-ils, par esprit de loyauté pour leur ancien chef, été plus polis avec elle? Angela en doutait beaucoup. Après tout, dans cette ville, c’était chacun pour soi, et on n’était pas loyal envers un mort, déjà qu’il était difficile d’avoir de la loyauté pour un vivant. Non, cela n’aurait rien changé, mais l’image de son père lui revint pour un court instant. Ces instants se faisaient de plus en plus rares à mesure que le temps avançait, mais jamais elle ne l’oubliait vraiment : il était toujours là, quelque part au fond d’elle, et d’une certaine manière, guidait ses pas vers son avenir. Elle en était persuadée. Et dans cet endroit, elle ne pouvait qu’en être encore plus convaincue.

    Dans sa hâte de quitter l’infirmerie et tous les souvenirs qu’elle renfermait, elle en oublia presque un dernier patient. En fait, celui-ci n’avait pas encore été transféré dans un lit et était encore couché sur une civière. Peut-être était-ce ses blessures qui semblaient profondes qui empêchaient les préposés de le transféré, ou alors c’était parce qu’on voulait lui faire passer des tests plus approfondis et qu’il devait être transporté. Mais tout cela intéressait bien peu la jeune femme qui se demandait plus où est-ce qu’elle allait déposer les vêtements de l’homme, puisque celui-ci, n’ayant pas de lit assigné, n’avait pas de table.

    Dans un soupir, elle se décida à aller lui parler afin de savoir où celui-ci voudrait avoir son uniforme. Au moins, il semblait dans un trop mauvais état pour essayer de l’agripper, comme l’avait fait son compatriote. Tout de même, elle préféra garder ses distances. Simple mesure de protection. Elle s’avança doucement depuis le milieu de l’allée jusqu’au pied du lit de… de qui? Rapidement, la femme de chambre regarda la plaque d’identification qui se trouvait sur la chemise. Rand Smith. Ce nom ne lui disait rien… Si elle ne connaissait pas, il devait être un simple agent.


    -Pardon Agent Smith, où souhaitez-vous que je vous laisse votre uniforme?

    Angela préférait de loin devoir être au service des agents qu’à celui de leurs supérieurs, car quand un agent dépassait les bornes, elle pouvait toujours, dépendamment de la situation, l’ignorer ou le frapper. Quand elle avait à faire à un supérieur, elle ne pouvait pas en faire autant, où il pourrait lui en couter son poste au palais et, du coup, le seul endroit qu’elle considérait comme son chez-soi. Heureusement pour elle, personne chez ses haut-gradé n’avaient encore essayé d’abuser d’elle, mais elle ne savait combien de temps son ancien statut allait encore lui accorder une certaine immunité.


Dernière édition par Angela Leighton le Sam 19 Déc - 1:56, édité 1 fois
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Rand Smith

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MessageSujet: Re: Blessures graves (libre)   Blessures graves (libre) EmptyVen 18 Déc - 22:45

Depuis quelques minutes, Rand entendait les autres patients parler plus fort, demandant à quelqu’un de rester, le suppliant presque. Curieux de savoir pourquoi il y avait tant d’agitation à l’infirmerie, normalement un lieu calme et serein, il tenta de tourner la tête, ce qu’il réussit à faire, mais laborieusement. C’est à ce moment qu’il vit la cause de toute cette agitation. Une très belle jeune femme se promenait dans la pièce, récoltant les draps souillés et redonnant à leurs propriétaires leurs vêtements, ainsi que de nouveaux draps. La voyant, Rand ne put s’empêcher de siffloter. C’était un tic pratiquement incontrôlable qui se manifestait lorsqu’il voyait une belle femme et cette fois n’était pas différente des autres. Mais ce jour-là, il dut s’arrêter presque immédiatement, car ses blessures étaient trop douloureuses et du sang commençait à remonter dans sa gorge pour sortir par la commissure de ses lèvres.
La jeune femme continuait à faire sa tournée et faillit quitter la salle sans venir s’occuper de lui. Mais heureusement, elle se rendit compte de son oublie et fit demi-tour pour venir le voir. Rand remarqua qu’elle hésitait à s’approcher, comme si elle avait peur qu’il lui fasse du mal. Pourtant il ne comprenait pas. Il ne devait pas avoir une si mauvaise réputation auprès des femmes du palais pour que même celles qu’il n’ait jamais vues aient peur de l’approcher. Malgré tout elle s’approcha un peu plus, de manière hésitante. Il profita du fait qu’elle était plus proche pour mieux l’observer. Elle était plus jeune que lui, peut-être d’un an ou deux, et était plus petite et assez mince. Elle possédait une longue chevelure noire, attachée par un ruban. Elle portait de longues jupes et un chandail de la même couleur que le ruban qu’elle portait. Rand la trouva assez jolie, selon lui, elle était peut-être la plus belle dans le palais de Westminster, mais ne connaissant pas tout le personnel, il ne pouvait en être sûr. C’est à ce moment que la jeune femme regarda sur sa plaque d’identification et lui parla.


- Vous avez mon uniforme? Eh bien déposez-le à mes pieds, car je crains que si vous le posez ailleurs, vous devriez recommencer votre travail. Je crois que mes blessures auraient tôt fait de tacher ces vêtements fraîchement lavés et je ne voudrais pas vous imposer un travail non mérité…

Il commença à rire nerveusement, mais s’arrêta une fois de plus assez rapidement, une toux le prenant soudain. Il cracha un peu de sang et, malgré la douleur qu’il ressentait à la poitrine, continua à parler.

- Dites-moi, belle demoiselle, avez-vous des temps libres que vous souhaiteriez occuper? Car voyez-vous, vu la gravité de mes blessures, je devrai rester allongé dans ce local pour plusieurs jours, voir, des semaines… Et je me demandais si vous auriez l’amabilité de venir parler avec moi, pour me faire passer le temps.

Une nouvelle quinte de toux le pris soudainement, l’arrêtant dans son discourt. Cette fois, la toux dura plus longtemps et était plus violente. Utilisant son seul bras qui pouvait bouger, il vint essuyer les gouttes de sang qui venaient de sortir de sa bouche. Une fois bien essuyé, il reprit la parole.

- Alors dites-moi, seriez-vous intéressez par ma proposition? Je ne vous demande pas grand-chose, me faire la conversation, ou me raconter ce qui se passe à l’extérieur de cette pièce, mais rien de plus. Tout ce que je souhaite, c’est un peu de compagnie pour égayer mes journées qui, je le sais, vont être longues, étendu ici, dans ce local.

Rand arrêta alors de parler, craignant que la toux le reprenne de plus belle. Il savait que ses blessures étaient graves et qu’il devait se reposer, mais il lui avait été impossible de ne pas essayer de demander à la jeune femme de venir l’occuper durant sa convalescence, sachant qu’il ne pourrait que s’ennuyer s’il ne faisait rien. Il attendit alors la réponse de cette jeune femme. Il espérait que celle-ci réponde à l’affirmative à sa requête, car passer plusieurs jours seul à l’infirmerie lui était très pénible. Et il avait beaucoup d’expérience à ce sujet.
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MessageSujet: Re: Blessures graves (libre)   Blessures graves (libre) EmptySam 19 Déc - 1:55

    Comme l'avait précisé l'Agent Smith, le seul endroit où pouvait être déposé les vêtements sans être de nouveau tachés de sang était au pied de l'homme. Ce n'était pas par stupidité qu'Angela ne les y avait pas déposés sans poser de question, c'est que l'homme aurait pu être en désaccord qu'elle prenne cette initiative et, cela faisant partie de ses tâches, aurait été un motif valable pour une plainte, pas comme si les deux autres blessés voudraient en faire autant parce qu'elle avait refusé leurs avances. Avec délicatesse, la jeune femme déposa l'uniforme dans un coin au pied du lit, pas assez près du bord pour qu'il y ait une chance qu'il tombe, mais sans prendre de chance de toucher une jambe de l'agent qui y était peut-être blessé. Il semblait si mal en point en ce moment, elle ne pouvait savoir jusqu'où s'étendaient ses blessures.

    Elle allait retourner à son chariot et à ses besognes lorsque le Rand commença à lui parler. Au début, la jeune femme pensa qu'il s'essayait, comme les deux autres avaient fait avant lui, et comme bien d'autres avaient fait avant eux. Mais elle se rendit bien vite compte que celui-ci était dans un bien trop mauvais état pour (pour l'instant) avoir d'autres arrières pensées que de vouloir discuter avec elle. C'est surtout quand il commença à crachoter du sang qu'elle s'en rendit compte. Rapidement, elle se dirigea à sa tête et voulu l'aider à essuyer le sang avec un mouchoir en papier qu'elle avait sur elle, mais l'homme l'avait prise d'avance et, à l'aide de son bras, le seul qui semblait valide, avait soustrait les gouttes vermeilles qui perlaient, quelques instants plus tôt, à la commisure de ses lèvres. Elle lui tendit tout de même le tissus.


    -La prochaine fois, bien que j'espère qu'il n'y en ait pas, utilisez ceci.

    Après lui avoir remis le bout de tissus, Angela recula d'un pas de façon à être hors de porté, plus par réflexe que par réel peur de danger. Mais les paroles qui suivirent lui firent flanchir ses résolutions de dire toujours non aux « propositions » des agents. Lui raconter ce qui se passait à l'extérieur de la pièce... N'avait-elle pas elle même eu ce besoin de savoir ce qui se passait à l'extérieur d'un endroit clo? Cela lui disait quelque chose, quelque chose de datant de tant d'années... du temps où ses parents étaient encore en vie. Ses vrais parents.Tant d'eau avait coulé sous les ponts, mais leur souvenir était encore bien présent dans le coeur de leur fille unique...

    Peut-être fut-ce ces simples paroles, ou l'état plus que déplorables de l'agent, mais quelque chose poussa la femme de chambre à accepter la proposition de l'homme. Quelque chose en elle lui disait qu'elle ne pouvait pas laisser cet homme dans l'ignorance, puisqu'il lui demandait, comme elle n'aurait pas, par le passé, voulu le rester derrière les hautes clotures de la demeure familiale. Rapidement, elle regarda l'horloge accrochée au fond de la pièce qui indiquait midi passé de dix minutes. Elle fut surprise de l'heure et décida que, même si elle ne viendrait pas tous les jours discuter avec l'Agent Smith, elle passerait son heure de diner, déjà entamée de dix minutes, avec lui ce midi. Mais pour l'instant, s'il le désirait, il devait être soigné.


    -Écoutez, mon heure de pause est déjà commencée, et si vous voulez, je pourrais la finir avec vous, mais je devrai retourner travailler. Cependant, souhaitez-vous que j'aille quérir l'infirmière pour qu'elle vous soulage un peu de votre douleur?

    Il s'agissait bien entendu d'une proposition, car la jeune femme savait pertinament que beaucoup des blessés qui étaient transportés à l'infirmerie préféraient endurer leur calvaire en silence que de se plaindre et de se faire « soigner » par l'infirmière.
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